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mais assez frustes, Le premier sur la route d'Aflou à EL
Richa est Sidi Khaled (Sidi Rhal de la carte d'Etat-Major),
Le second, Sidit Amor est à Taouïala. C'est à la petitesse
relative de leur tambour planté au milieu de la terrasse
du monument que l'on doit les reconnaître comme appar
tenant à cette catégorie,
car ces deux koubbas mal bâties
ne sont pas des mieux caractérisées. Le Djebel Amour
semble avoir conservé la forme ogivale, mais elle-même
hybride et mal conformée.
Si nous passons dans le département d'Alger nous trou
vons des spécimens du tambour mince à Zenina, Ben
Yacoub chez les Oulad Nail de Djelfa (i), à A'ïne Madhi,
Tadjemout, Laghouat, à Metlili des Chaamba et enfin à
El Hamel près de Bou-Saâda. Je suis dans l'impossibilité
de donner les noms de la plupart de ces édicules que
j'avais photographiés sans penser à m'en occuper ultérieu
rement. Il serait cependant intéressant de savoir si leurs
titulaires sont autres que des Oulad Sidi Cheikh ou des
saints Tidjanya. D'autre part j'ai beaucoup de lacunes
dans mes itinéraires ; je pense néanmoins que telles
quelles ces notes suffiront pour donner une idée assez
nette de la question.
A Aine Madhi, la chapelle funéraire de Sidi Mohamed
Srir ben Ahmed Tidjani dont l'intérieur a été décrit par
Binn (2)
montre à l'extérieur un mince tambour octogonal
défoncé sur chaque face par de fausses arcades où s'ou
vrent des fenêtres carrées. Il est entouré à sa partie supé
rieure d'un bandeau à cannelures verticales surmonté par
une toiture en tuiles vertes à huit croupes de style anda
lou. Tiois boules d'or et un croissant couronnent le tout.
Des merlons à cinq marches d'escalier, un à chaque coin
(1) D'après Trumelet, Algérie légendaire, p. 127. Sidi Meuamar
ben Slimane ben Alya, ancêtre des Oulad Sidi Cheikh, aurait
laissé à Charef des descendants auxquels Sidi Ben ed Dine fit
bâtir des koubbas.
(2) Rinn, 1. c, p. 428.