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tentions du .Sultan, tout est observé, commenté,
toutes les façons.
et interprété de
A un certain moment, le bruit s'était répandu que le Sultan
venait dans le but de nous surprendre,
et de donner à son em
pire la Tafna pour limite. Ce bruit auquel nous avons répondu
en faisant connaître la présence à Paris en ce moment, de l'am
bassade marocaine,
est tombé de lui-même.
L'Empereur du Maroc s'avance vers le pays des .Béni Iznassen.
Après être resté quelques jours à Taza pour réprimer un mou
vement des Ghiata, il s'est dirigé sur Selouan, où il est campé
en ce moment avec son armée (1).
C'est à Selouan que les principaux chefs des tribus frontières,
même des tribus sahariennes sont venus lui présenter leurs
hommages et prendre ses ordres.
Les Béni Iznassen, comme les autres, ont envoyé une députa-
tion avec des présents.
Le Sultan les a assez mal accueillis, de sorte que les députés
pris de frayeur, ont quitté furtivement la nuit le camp impérial.
El Hadj Mohammed Ould El Bachir et Cheikh Ali Ould Rham-
dan, que l'Empereur a fait inviter à se rendre auprès de lui,
sont restés dans leurs demeures, ils n'osent pas se présenter (2).
A Marnia, le 20 août 1876.
Le Capitaine au 2" Spahis,
Commandant supérieur par intérim.
Signature illisible.
(1) Le calme provoqué par la venue du Sultan avait favorisé
li reprise des transactions sur le marché de Mamia.
« Le marché de Mamia et celui des Oulad Riah ont été bien
« approvisionnés, par suite du calme produit dans les tribus
e marocaines voisines de la frontière, par l'annonce de l'appro-
« che du Sultan. »
Rapport trimestriel du cercle de Marnia du 3e trimestre 1876.
(A. C. M.) Original.
(2) Les rapports mensuels de juillet et septembre manquent
dans les archives du cercle de Marnia. Il n'a pas été possible
d'autre part de retrouver dans ces archives le rapport annuel du
cercle pour l'année 1876 ; j'avais pourtant eu l'original entre les
mains en 1909. J'en ai fait à cette époque un résumé, dont l'ex
trait ci-après reproduit les passages intéressants.
Au commencement de 1876, l'amalat d'Oudjda est toujours trou
blé. A la suite des événements de 1875, nos relations sont nulles
avec les Béni Snassen et presque bonnes avec les Angad Jour
nellement, les Béni Snassen, couverts par leur chef El Hadj Mo-