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Daoudi, Sidi Abdallah ben Mansour, Sidi Mohammed ben<br />

Merzoug, Sidi Brahim el Masmoudi, Sidi Ouahab. Le pre<br />

mier est à douze pans, les trois derniers à huit. Sidi Oua<br />

hab est précédé sur sa façade d'un péristyle formé par<br />

« trois élégantes arcades en fer à cheval brisé, portées sur<br />

des pieds droits et dont les écoinçons sont décorés d'ajours<br />

géométriques » (i).<br />

Ces petits monuments de Tlemcen conservés et entre<br />

tenus jusqu'à ce jour peuvent nous donner une idée des<br />

Koubbas qui ornaient la ville d'Alger et ses abords lors<br />

de la conquête. La spéculation les a malheureusement fait<br />

disparaître pour les remplacer par des immeubles vulgai<br />

res et sans caractère. C'est ainsi qu'ont été détruits les<br />

monuments funéraires des deys d'Alger dont certaines<br />

gravures nous ont conservé le souvenir. Elevés par des<br />

turcs et pour les turcs ils étaient généralement constitués<br />

à l'imitation des mausolées de Brousse par un corps de<br />

bâtiment polygonal assez élevé, souvent à deux étages,<br />

surmonté soit directement, soit par l'intermédiaire d'un<br />

tambour en retrait, par une coupole à pans (2).<br />

Les marabouts qui restent aux abords de la ville sont<br />

généralement d'aspect très simple et recouverts de calottes<br />

hémisphériques ou octogonales. L'un d'eux, Sidi Abder<br />

rezeg, au-dessus du Boulevard Bru,<br />

est précédé d'un péris<br />

tyle comme Sidi Ouahab de Tlemcen. Un des plus célè<br />

bres est celui de Sidi Yahia près de Birmandreïs, encore<br />

très visité par les indigènes. Il est muni d'un mirhab<br />

comme les marabouts de Tlemcen. Le groupe des mara<br />

bouts de la Bouzaréa situés au milieu d'un petit cimetière<br />

complanté d'oliviers et de hauts « palmiers nains » est<br />

bien connu des Algérois et des touristes. Citons encore<br />

Sidi Merzoug, Sidi Aïssa, Sidi Abderrahmanc Zoua, Sidi<br />

Akhlef, Sidi Bou Khiïs, Sidi ben Chaoua,<br />

etc.. L'un<br />

(1) W. et G. Marçais, Les Monuments Arabes de Tlemcen. —<br />

Voir notamment le chapitre consacré aux Koubbas.<br />

(2) Klein, Les feuillets d'El Djezaïr, passim.

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