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— — 486 coupole qu'il surmonte ; dans d'autres marabouts il est le plus souvent un peu plus haut que la coupole. Il semble qu'ici la coupole ne soit que l'accessoire et le support de l'épi. C'est pour cette raison que je n'hésite pas à ranger dans la même catégorie les marabouts d'El Goléa où il n'y a même plus de coupole et où les épis hérissent le tour du mur du bâtiment. Les épis varient non seule ment de hauteur mais de forme ; le plus souvent cylin driques et terminés par une boule, ils peuvent être aussi coniques, parfois pyramidaux à l\ ou 5 pans. qué, A Ouargla diverses influences, comme je l'ai déjà indi se manifestent. Cette oasis a été de tout temps un centre commercial et politique des plus importants en raison de sa situation exceptionnelle à la limite des ré gions véritablement désertiques qui s'étendent plus au Sud. C'est la civilisation égyptienne qui l'a marquée de la plus forte empreinte car c'est à elle sans aucun doute que sont dus les puits artésiens qui seuls depuis long temps arrosent les jardins ; trent aussi. certains marabouts le mon Plus tard les Carthaginois y exercèrent aussi leur influence. Leur route commerciale avec le Soudan passait sans doute par cette ville ; on a trouvé il y a quelques années, un peu plus loin, aux environs d'Hassi el Hadjar, sur la piste d'El-Goléa, quelques pièces d'or carthaginoises qu'un marchand avait perdues dans les dunes. Hassi A Hadjar est un point où de nos jours encore on trouve parfois des caravaniers morts de soif parce qu'ils se sont égarés ct n'ont pu trouver le puits ; c'est un lieu propice aux embuscades ; cette découverte peut donc s'expliquer de plusieurs manières mais je n ai à en retenir ici qu'un témoignage de l'existence d'une influence punique dans cette région. Ce furent ensuite les Grecs byzantins, Vandales, qui y après la chute des propagèrent quelque temps leur action par le moyen de missionnaires chrétiens, pays s'appellent « fachka » (Pâques). car les fêtes du
Au IIe 487 siècle une importante colonie juive venue de l'Est s'y installa et y laissa ses descendants, plus tard convertis de force à l'islamisme, notamment à Bouissate et Sidi Khouiled. Les berbères sahariens qui gravitaient dans la région, les Sonroï et l'empire de Mali y eurent tour à tour la pré pondérance. Après la conquête arabe des Ibadites vinrent s'y installer et y laissèrent des traces marquantes de leur passage. La destruction de l'ancienne prospérité commerciale due aux luttes des nomades berbères et arabes, l'asservis sement des cultivateurs sédentaires noirs par les derniers envahisseurs venus de l'Est ont fait déchoir cette antique cité qui retrouvera sans doute quelque jour son ancienne prospérité. Quoiqu'il en soit, il est naturel qu'en raison de ces influences souvent contradictoires, de multiples survivances s'y montrent et en effet en dehors des mara bouts à coupoles strictement pi riformes et à merlons en épis certains autres édicules sont des plus curieux à étu dier à ce point de vue. Sidi Abdelkader Djilani « intra muros » est le plus compliqué et le plus intéressant de tous (i). Sur un socle aux murs en talus, cantonnée aux quatre coins par des merlons en marches d'escalier terminés par de hauts épis dressés qui portent des boules à leur extrémité, s'élève une coupole surbaissée. Sur celle-ci se dresse un premier tronc de pyramide quadrangulaire un peu moins élevé que la partie sous-jacente de l'édifice et encadré lui aussi par des merlons analogues à ceux du bas. Au milieu de sa terrasse s'élève un petit tambour à peu près cylindrique d'où part une dernière pyramide aiguë, terminée par une boule. L'ensemble rappelle d'une façon frappante le tem ple solaire de Naousirriya (2) (1) Voir croquis n» XXIX. (2) comme je le disais plus Voir les reproductions de ce temple, tel qu'on l'a recons titué, dans Maspero, Egypte, p. 50, fig. 83 (Ars Una). — L'Art Egyptien, Architecture, J. Capart, pl. 33. J'ai adopté la transcription
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— 547 — cités mzabites, depuis
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de tribus, ceUe des Beni-Merin, —
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tre : Inscriptions de Carthage. —
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— 566 - OUVRAGES ANALYSÉS DANS L
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