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— — 408<br />

et, Mekhadma, confidents intimes de Si Slimane et de Si<br />

El Ala.<br />

Deux partis divisaient alors et divisent encore les po<br />

pulations du M'Zab : le çof Chergui et le çof Gharbi. Au<br />

commencement de i863, une querelle très vive ayant écla<br />

té à Guerrara dont les habitants étaient partagés entre<br />

les deux fractions, Brahim Ben Bouhoun,<br />

chef du çof<br />

Gharbi acheta l'appui de Si Slimane et soudoya les Cham<br />

baa de Metlili et les Mekhadma d'Ouargla. A la tête de<br />

ces deux tribus, il pénétra de nuit dans Guerrara et fit<br />

main basse sur les gens du çof opposé qui,<br />

pour se ven<br />

ger des meurtres et des actes de pillages commis par<br />

leurs adversaires, portèrent plainte à l'autorité française.<br />

M. le capitaine Burin,<br />

alors commandant supérieur de<br />

Géryville, fut chargé de faire une enquête sur le rôle<br />

joué dans cette affaire par les Chambaa de Metlili et les<br />

Mekhadma. Les principaux coupables furent signalés par<br />

cet officier à Si Slimane,<br />

ordre fut éludé,<br />

avec ordre de les arrêter. Cet<br />

et le capitaine Burin prit le parti de se<br />

rendre compte par lui-même, dans une tournée à Metlili<br />

ct à Ouargla, des atermoiements opposés par Si Slimane<br />

qui dut l'accompagner. Pendant cette tournée, le bach-<br />

agha, continua par des faux-fuyants, à entraver l'arres<br />

tation des coupables. Ces manœuvres n'échappèrent pas<br />

au capitaine Burin. On raconte que cet officier dut quit<br />

ter précipitamment Ouargla sur un avis secret que sa<br />

vie serait menacée en route par Si Slimane. Il ne lui<br />

avait pas caché son indignation et il avait eu, avec lui,<br />

une altercation des plus vives. Si Slimane ne rentra pas<br />

à Géryville et gagna les campements des Oulad Sidi<br />

Cheikh. Mandé quelques jours plus tard au chef-lieu du<br />

cercle, il refusa de s'y rendre, levant dès ce cornent<br />

l'étendard de la révolte; il fil appel aux Oulad Sidi Cheikh,<br />

publia que les Français avaient empoisonné son père et<br />

son frère, que ses propres jours étaient en péril et qu'il<br />

n'y<br />

avait plus d'autre parti à prendre que de se lever<br />

en masse contre notre domination.

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