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mité de ce petit monument assez élégant on voit deux
coupoles en ogive aiguë sur un bâtiment voisin qui doit
être une mosquée. Elles ne sont pas entourées d'épis, c'est
la coupole des Hauts-Plateaux sans adjonction. ,
En i855, Trumelet avait noté dans un carrefour de la
palmeraie d'Ouargla le marabout de Sidi Aîi Bahloul
recouvert d'une « coupole en forme de tiare, entourée
d'une série de ravissants clochetons ». Par clochetons il
entend évidemment parler de ce que j'appelle épi, mais
la coupole en tiare est-elle bien la coupole ogivale que
certains voyageurs désignent ainsi, ou la coupole piri-
forme. telle que je l'ai définie ? Les deux existants à
Negoussa le doute est permis.
Pour en finir avec les édicules dédiés à Sidi Abdelkader
Djilani à Ouargla, où il compte de nombreux et zélés
serviteurs, je signalerai aussi Si Abdelkader « extra
muros » parce que j'ai pu m'assurer à son sujet de la
persistance de la forme piriforme de la coupole à Ouargla.
En 188/i ce marabout se distinguait des autres par une
petite loggia ou vestibule élevé muni d'un escalier et de
deux fenêtres en fer à cheval, qui y donnait accès sur sa
face Est. Après 191/1 je l'ai vu rebâti à neuf et modifié ;
la loggia avait été supprimée et un péristyle à trois arcades
surbaissées sur chaque face en faisait entièrement le tour.
Mais la coupole était exactement la même qu'avant ; on
l'avait seulement munie d'une hampe placée à demeure et
destinée à faire flotter l'étendard de Sidi Abdelkader Dji
lani les jours d'ouada ou de ziara. On notera que c'est
entre ces deux dates que la zaouia Kadrya de Rouissate a
été bâtie avec sa coupole en plein cintre.
L'explorateur Largeau a signalé à une journée au Sud
d'Ouargla, à Hassi bon Ghenissa,
Chaanba, un marabout bâti en 1869
puits appartenant aux
en l'honneur du
même saint. C'est « une petite chambre carrée de hauteur
d'homme surmontée d'une pyramide de deux mètres ».
Sidi Abdelkader inira muros,
d'un culte égyptien est certes intéressant,
cette survivance islamisée
mais il l'est