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Sultan,
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qui devait lui donner audience. Le commandant
de la division d'Oran laissa ses officiers dans la tente du
Premier vizir ; il ne prit avec lui que son interprète pour
entrer dans celle du Souverain, à côté duquel se tenait
Si Moussa ben Ahmed. Moulay
El Hassane reçut le géné
ral d'une manière très affable ; il s'entretint avec lui
dans un esprit conciliant, des principales questions inté
ressant les deux gouvernements. Le Sultan,
charme du spectacle militaire de la veille,
resté sous ie
exprima le
désir d'avoir à demeure auprès de lui quelques officiers
français,
qui seraient chargés d'instruire les soldats de
son armée. Le grand maître des cérémonies introduisit
ensuite les officiers de l'
Etat-major et le général les pré
senta successivement à Sa Majesté, laquelle se fit expli
quer la nature des fonctions remplies par certains d'entre
eux. Le général Osmont était satisfait de l'accueil de Mou
ley El-Hassane ; il prit enfin congé de lui et s'en fut
préparer son départ. Le Premier vizir, prétextant une
indisposition,
de la division d'Oran, aussi celui-ci chargea-t-il le lieute
n'avait pas rendu sa visite au commandant
nant-colonel Aublin de traiter, avec ce haut dignitaire,
les affaires dont l'examen était prévu (,i).
Les questions traitées avec le premier vizir
Les instructions rédigées par Je général Chanzy, en
187/4,
précisaient les principaux points sur lesquels il
convenait d'attirer l'attention de l'entourage du Sultan.
La conversation envisagée ne visait d'ailleurs qu'à rappe
ler, en les appuyant, des demandes présentées antérieu
rement au Makhzen par le Ministre de France à Tanger.
Les sujets à aborder étaient les suivants : l'éloignement
des Oulad Sidi Cheikh des confins algéro-marocains, le
(1) Pièces 11, 12 et 13. —
cit.). — Oudjda
et l'Amalat Hoc- cit.).
Institutions berbères au Maroc (loc.