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active dans la plaine d'
Angad, en y faisant circuler des
patrouilles de spahis et de goumiers placées sous les or
dres d'officiers français,
qui prendraient les mesures
voulues à l'égard des réfugiés. Pour répondre à ces exi
gences,
on forma une petite colonne d'observation sous
les ordres du général de Flogny ; cette colonne devait
rester constituée jusqu'au départ de Mouley El Hassane.
Le commandant de la subdivision de Tlemcen s'établit à
Marnia avec un groupe d'escadrons de chasseurs d'Afri
que,
un détachement d'infanterie et les spahis disponi
bles des smalas de Sidi-Medjahed et de Châaba. On mit
aussi deux petits détachements à proximité de la fron
tière, le premier à Sidi-Zaher et le second à Gar-Rouban.
La frontière étant ainsi couverte, il restait à organiser
la mission ; le général Osmont prit toutes dispositions
utiles dès son arrivée à Tlemcen, pendant que les négo
ciations relatives au protocole de la réception se pour
suivaient à Oudjda. Aux termes des instructions du géné
ral Chanzy, l'escorte devait comprendre un escadron de
chasseurs d'Afrique et un de spahis,
chaque escadron
ayant dans le rang au moins ioo chevaux choisis ;
désir manifesté par le Sultan, on y
sur le
ajouta deux compa
gnies d'infanterie et une fanfare. La suite du général
Osmont se composait de son Etat-Major et des principaux
chefs indigènes de la région-frontière. Parmi les offi
ciers désignés pour accompagner le commandant de la
division d'Oran, on peut citer les généraux de Flogny et
Melchior, le lieutenant-colonel Aublin, délégué du Gou
verneur général, le commandant Monnier, le capitaine
Boutan. Une trentaine de personnages indigènes, aghas
et caïds, étaient convoqués, notamment le bachagha de
Frenda. Il était prescrit au personnel militaire de prendre
la grande tenue et aux chefs indigènes de revêtir le bur
nous rouge d'investiture.
Les troupes de l'escorte furent concentrées à Marnia.
Le 8 septembre 1876,
on fit partir de Tlemcen deux com-