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un renflement qui a pu être une coupole bulbeuse ou uh
encorbellement comme dans les minarets musulmans.
Dans certains ce tambour est remplacé pat
Une' pyramide*
effilée. Ils ont été décrits par Duveyrier et Pervinquiè--
re (i). Ce dernier les compare aux mausolées de Maktar
et de Sidi Aïch en Tunisie, datant de l'époque romaine.
Cette comparaison ne me paraît pas très exacte en raison
de l'étroitesse relative du tambour de ces petits édifiées
mausolées'
tandis que les romains avaient des étages plus
étoffés.
Le seul édifice qui s'en rapproche comme conception
dans d'autres parties de l'Algérie est la mosquée Tidjanla
de la ville de Temacine,
mais je suppose qu'elle-même est
inspirée de quelque monument marocain que je ne con
nais pas et qui peut-être n'existe plus actuellement. Voici
sur quoi est basée cette opinion.
Rinn nous apprend que vers la deuxième moitié du
18e
siècle, Si El-Hadj ed Dine ben El Hadj bou Hafs, le
chef tout puissant de la maison des Oulad Sidi Cheikh fit
construire à El Abîôd Sidi Cheikh, aux Arbaouat, à Chel
lala, à Sidi el Hadj ed Dine des coupoles Sur IeS tombeaux
de ses aïeux (2). Il est probable qu'ils avaient déjà des
mausolées, mais qui ne satisfaisaient point l'esthétique
ambitieuse du puissant marabout. C'étaient peut-être de
simples coupoles Ogivales comme celles dont nous avons
parlé précédemment c'est-à-dire du modèle en usage dans
le pays pour tous les personnages religieux. S'il les fit
reconstruire ainsi toutes à la fois c'est qu'il avait fixé son
choix sur un type de monument qui flattait son orgueil.
cet orgueil légendaire et incommensurable des Oulad Sidi
Cheikh, descendants du khalife Bôu Bekeur. Ce modèle
adopté par lui est encore en usage et c'est lui que je vais
étudier.
(1) Duveyrier, Touareg du Notd, p. 252. —
Pervinquière', Itt
Tripolitaine interdite, p, 128-131. Voir aussi les ouvrages de Lar-
geau et la mission de Ghadamès, de Mircher et Polignac.
(2) Rinn, Marabouts et Rouans, p. 355.