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Il résulte de te que je viens de dire qu'il serait relati
vement très récent. Je pense en outre qu'il faut chercher
le prototype de ce genre de koubbas du côté du Maroc et.
sans doute à Fez.
On remarque en effet que Si Slimane ben Bou Smaha,
l'un des aïeux les plus connus de la famille, serait inhumé
à Fez (t), ville où se trouve également le tombeau de
l'ancêtre des Tidjania d'Aine Madhi. Le fait que le mara^
bout à tambour central se retrouve chez les descendants
de l'une et de l'autre famille semblerait indiquer que tou
tes deux en ont pris le modèle à une source commune
sans doute dans quelque tombeau princier ancien et re
marquable de la capitale du Maroc, ce que je n'ai pu
vérifier. Je ne pense pas que l'une des familles ait copié
l'autre quôiqu elles aient été liées intimement à certaines
époques. Peut-être comme je le disais plus haut le mau
solée de la zaouia Tidjania de Houmet el Blida er Rn-
a-t-il pu servir de modèle commun. Sid Ahmed
rouya (a)
ben Mokhtar et Tidjani eut à son époque une telle renom
mée que la chose est possible.
Quoiqu'il en suit, je commencerai la description des
divers monuments de ce type par Figuig que je consi
dérerai, un peu arbitrairement, comme le centre de rayon
nement de cette forme. Figuig est en effet célèbre pour
ses excellents maçons indigènes, excellents constructeurs
de koubbas.
Nous y trouvons le Superbe mausolée de Sidi Slimane
ben Bou Smaha, édifice tout neuf,
construit ou plutôt
reconstruit par son descendant, le célèbre agitateur Bou
Amama,
pendant qu'il était fixé dans ces parages. Sur le
corps du bâtiment s'élève un tambour carré qui porte un
(1)
C'est ce qu'affirme Trumelet car Suivant Rinn il serait en
terré à Behi Ounif (p. 351). Trumelet ayant recdeilli beaucoup
dr. ses renseignements sur les lieux mêmes, sa version me pa
raît préférable.
(2) Rinn, 1. c, p. 419 et suiv.