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(de la vache). Cet édifice qui s'élève chez les Maatka en
Kabylie à cinq heures de marche de Tizi-Ouzou est une
construction analogue aux marabouts de Médéa si on en
juge d'après ce qu'il en dit. « Le dôme est couvert par un
toit s'appuyant sur les pyramidions qui couronnent la
terrasse servant de base à la coupole ». Il nous donne en
outre ce précieux détail qu'elle fut élevée deux cents ans
après la mort de ce saint (1269 de l'hégire) par le Bey de
Tittéri Mohammed ben Ali ed Debbah. Brûlée l'année
suivante elle fut aussitôt réédifiée,
sans doute sur le même
plan. Le Beylik du Tittéri comprenait Médéa à cete époque
el il est possible que le bey ait envoyé pour cette construc
tion des maçons de Médéa qui lui donnèrent la forme en
usage dans leur pays.
S'il en existe d'autres du même type,
ce qui est très
possible, je ne les ai vu mentionnées par aucun auteur.
Jusqu'à plus ample informé cette forme doit être consi
dérée comme propre à la région de Médéa.
On trouve encore dans le Sud un spécimen fort intéres
sant de koubba recouverte et protégée ;
c'est celle du Nebi
de Sidi Khaled sur l'oued Djedi près des Oulad Djellal.
Mais cette koubba est du type ogival et elle est recouverte
par une seconde coupole ogivale. Je n'en parle donc ici
que pour mémoire devant m'en occuper plus sérieusement
dans le paragraphe suivant (Croquis VI).
(A suivre).
Commandant Cauvet.