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de Bou Alem Ont un aspect encore plus fruste. Le tambour
mirtce qui s'élève Sur leur terrasse a un aspect phalloïde
qui fait ressembler leur profil à celui des Esnamen de
Ghadamès (i) (Croquis
n°
xv).
Si nous continuons notre inventaire vers le Nord nous
trouvons dans le cimetière de Méchéria le marabout de
Sidi Slimane ben Djoudi: tambour central rond peu élevé
coiffé d'une calotte hémisphérique surhaussée. Sur les con
fins marocains, à Aïoun Sidi Mellouk, est enterré le vieil
agitateur BoU Amama dans un monument à peu près
semblable à celui qu'il avait fait construire à Béni-Ounif
en l'honneur de son ancêtre. Il sc trouve au milieu d'au
tres koubbas purement marocaines du style n°
A Oudjda Voinot signale « une koubba surmontée d'un
dôme élevé » construite par Bou Amama sur les restes de
Sidi Mohammed ben Ziane des Oulad Sidi Cheikh Ghe
raba (a).
M. Canal indique à i/i kilomètres au Sud de Sebdou le
« marabout vert », koubba de Sidi Yahia,
I.
qui comporte
cinq coupoles, dont celle du milieu, qUadrahgulaire, est
recouverte de tuiles Vertes.
Sur le littoral M. René Basset a Signalé chez les Traràs
de Nedromah « un petit monument à tour hexagonale qui
a dû être autrefois surmonté d'une coupole i> et sous
lequel est enterré Sidi el Madani des Oulad Sidi Cheikh (3).
Ce tombeau est bien un édicule du type que j'étudie. IJ
est situé au milieu d'un tas d'autres marabouts apparte
nant, à la ta"
catégorie.
En revenant vers l'Est de la province d'Oran nous trou
vons dans le Djebel Amour deux marabouts de ce type
(1) Voinot, Oudjda et l'Amalat,
p. 78.
(2) Canal, 1. c, tome IX, 1889, p. 177.
(3) René Basset, Nedromah et les Traras, p. 110. Voir aussi
Ch. de Matiprix, Six mois chez les Trarzas, Tour du Monde, 1889,
I, p. 362.