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mais j'avoue que je n'ai aucune donnée à son sujet et
que je n'ai trouvé aucun texte qui s'y rapporte ;
elle doit
prescrire d'inhumer les personnages religieux dans les
tombeaux fermés lorsqu on veut particulièrement les ho
norer et pouvoir aller s'isoler et se recueillir sur taurs
tombes, tandis qu'il n y a aucun inconvénient, peut-être
même des avantages, à ce que les hauts personnages dont
on veut recouvrir la tombe aient une sépulture visible
du dehors. Peut-être est-ce simplement pour que les
femmes qui viennent faire leurs dévotions auprès des
Saints puissent le faire à l'abri des regards indiscrets ;
considération importante aux yeux des indigènes ! Pour
que des rendez-vous amoureux ne puissent se donner
dans des mausolées fermés bâtis pour dee laïques, qui,
n'ayant pas la faculté de faire des miracles, ne sauraient,
comme les Saints, punir ^e semblables écarts au respect
dû aux morts ! En tout cas, qu'elle soit écrite ou non, il
il y a certainement une règle à ce sujet.
Voici des exemples de ce genre de sépulture que j'ai
pu recueillir et qui concernent tant le Sud que le Nord,
car les monuments dé cette catégorie, quoi qu'on n'en
trouve que peu de spécimens,
se rencontrent indifférem
ment dans les contrées les plus diverses ainsi que je l'ai
fait remarquer.
Dans son livre sur Le Caire, de la collection des Villes
d'art célèbres (i). M. Migeon représente un de ces édicules
datant du XVII8 siècle. C'est une légère coupole un peu
ogivale qui est supportée par quatre arceaux en plein
cintre reposant sur quatre fines colonnes. Le tour supé
rieur de cette calotte est garni de merlons égyptiens en
forme de fleurons et il a dû être, autrefois muni, en
outre, d'un auvent recouvert de tuiles. Les tombeaux,
car il semble qu'il y en a deux juxtaposés, sont très sim
ples; ce sont deux parallélipipèdes en maçonnerie dont
(1) Migeon, Le Caire, p. 95.