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type
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Au Maroc les formes dominantes sont actuellement du
n°
I, II et III,
ogivale y existait autrefois,
mais il semble bien que la coupole
car on trouve encore à l'état
isolé, assez rares il est vrai, des spécimens qui n'ont pas
encore cédé la place aux nouvelles formes. On trouve
surtout des dômes appointés assez sérieusement pour dé
celer l'influence de l'ancienne coupole ;
on peut s'en
convaincre en étudiant les photographies de marabouts
marocains donnés par divers explorateurs.
A Debdou, d'après les dessins du Père de Foucauld, qui
donne une vue de cette ville, il y aurait une coupole aiguë
autant que permet d'en juger l'échelle réduite de son
croquis. Il nous en montre également une chez les Ida ou
Bellal.
De Ségonzac a donné des photographies des marabouts
de Rouda Aïssa à Tiguelna, et d'Agoudir sur un affluent
du Ziz au Nord-Ouest de Tafilalet ; le premier est ogival
équilatéral,
et le second ogival brisé. C'est d'ailleurs dans
cette région que cet explorateur a rencontré des « mara
bouts coiffés d'une coupole ogivale en forme de tiare sup
portée par une colonnade » (i).
Mais tous ces marabouts ogivaux sont isolés, mélangés
et entourés d'autres sanctuaires de formes différentes et en
somme le véritable centre dans lequel on les retrouve dans
leur état le plus pur se trouve sur la limite des départe
ments d'Alger et de Constantine.
V. Marabouts à tambour central mince.
A l'Ouest de la région occupée par les marabouts à
coupole ogivale ou conique,
s'est développé un modèle
de koubba d'un type tout différent. Sur la chambre cariée
qui forme le corps du mausolée se trouve une ter
rasse au centre de laquelle s'élève un tambour étroit
(1) Ségonzac, Au cœur de l'Atlas, -p. 81.