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térieur en contribuant à l'ornementation extérieure. Je
donne comme exemple de cette dernière disposition qui
ne se retrouve ni à l'Est ni à l'Ouest et qui paraît être
d'introduction récente le célèbre marabout de Sidi Ya
coub à Blida, qui je reproduis sommairement (n° II de
la planche), et les koubbas de la région de Bougie.
A l'époque Hammadite (XIIe
siècle) les murs des cham
bres sépulcrales étaient ornés de fausses arcades visibles
à l'extérieur comme à Sidi Taouti de Bougie (i) et à Sidi
ben Ali du cimetière des Princesses à Alger.
Un marabout de Dellys porte sur chacune de ses faces
une fausse arcade en fer à cheval ; la coupole à huit pans
est légèrement apointée et sa coupe est, presque ogivale ;
en outre chaque face est surmontée de deux nierions sans
compter les nierions d'angle. Ces nierions sonl triangu
laires et très simples.
Les nierions commencent en effet à apparaître en Algé
rie. Généralement il n'y en a qu'un à chaque angle du
bâtiment et leur tracé est assez simple. Ils sont triangulai
res ou en marches d'escalier droites.
MM. Marçais signalent comme spéciales à la région de
Tlemcen des chambres sépulcrales à murs défoncés à l'in
térieur par de fausses arcades et précédées d'un atrium
tétrastyle muni d'un mirhab ct formant lieu de prière.
On y voit même parfois contrairement aux règles ortho
doxes, des mirhab dans la salle sépulcrale elle-même com
me à Sidi Abdallah ben Mansour. Les dômes sont, hémis
phériques ou polygonaux mais le plus souvent recouverts
d'un toit en tuile, forme que nous classerons à part. A
Tlemcen la plupart de ces monuments funéraires, fort
nombreux,
sont plus soignés que partout ailleurs. Men
tionnons parmi ceux dont le dôme est apparent : Sidi
(1) Général de Beylié, La Kalaa des Béni Hnmmnde, chap. IV,
pl. IV, et page 106. Cette attribution, est -contestée par M. G. Mar
çais.