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notre sujet, mais son tracé, en lui-même, l'apparer
bien à nos monuments.
Les princes soudanais qui se rendaient en pèlerina
à la Mecque rapportaient d'ailleurs directement de le
passage en Egypte une haute idée des conceptions arcl
teclurales des anciens et s'efforçaient de les imiter.
sultan de Gao, Askia le Grand, à son retour d'Orient, ;
XVIe
siècle, se fit bâtir à Gao un tombeau semblât
comme forme à la pyramide à degrés de Saqqarah.
en subsiste encore des débris et je pense que c'est de c
exemple que s'est inspiré, dans la mesure de ses moyer
le constructeur de la koubba de la Zaouïa Kounta (cr
quis
n°
XXXIV). Mais c'est un type de pyramide difl
rent des minarets soudanais et des autres marabouts d
oasis.
M. Delafosse, contrairement à Dubois,
prétend q'
l'architecture soudanaise est d'importation marocaine
non égyptienne (i),
ce qui est en contradiction flagran
avec toutes les constatations que l'on peut faire de vis
Les monuments de l'Afrique du Nord qui se rapproche
le plus des pyramides soudanaises sont les minarets d
mosquéees d'Ouargla, qu'ont imités les mozabites da:
leurs villes. Mais ce type ne se retrouve pas vers le No;
et quelques minarets qui paraissent leur ressembk
comme ceux de Bou-Chagroun, des Oulad-Djellal, du N
bi Sidi Khaled, en sont déjà fort éloignés. Ils ne pyran
dent plus. Ils sont déjà du type tour. Nos minarets du Si
sont manifestement influencés par les minarets soud
nais comme ceux de Tombouctou et d'Agadès. Quant î
Sud Marocain, je ne vois rien qui s'en rapproche. Les ca
bas marocaines peuvent rappeler l'architecture égyptieni
dont elles procèdent elles aussi, mais directement, tand
que notre type de minaret a passé par le Soudan avant <
parvenir à Ouargla. Il en est de même de nos marabou
(1) Delafosse, Haut-Sénégal-Niger, I, 148.
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