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haut ; l'islamisme n'y est représenté que par la coupole
intercalée entre les deux troncs de pyramide du bas,
Je ne puis admettre que cette similitude complète soit
purement fortuite. On sait que le monument égyptien en
question n'était pas unique,
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car de nombreux caractères
hiéroglyphiques architecturaux en représentent. On doit
admettre qu'autrefois il y eut, à l'imitation des monu
ments égyptiens un temple
solaire à Ouargla. Pour con
server ce type de monument
qui leur était familier et qu'une
longue habitude leur avait fait
affectionner les gens d'Ouargla
ne trouvèrent rien de mieux
que d'en dresser un en l'hon
neur de Sidi Abdelkader lors
que ses missionnaires vinrent
dans le pays (i).
Un autre sanctuaire, celui
de Sidi Mebarek, ressemble
assez à celui-ci avec suppression des deux éléments de
base.
Un autre marabout de Sidi Abdelkader Djilani, à Bour
Negoussa. porte sur un socle orné de hauts épis, un tam
bour carré assez élevé ajouré qu'ornent également de
hauts merlons ; il sert de support à une pyramide aiguë.
Ainsi qu'on peut le voir dans ces divers édicules l'épi
central esl remplacé par une pyramide aiguë (2). A proxi-
de Maspero que d'autres auteurs donnent sous la forme Ouse-
renra, Neouserré, Neweserre. Ce temple situé à Abousir n'est con
nu que depuis une vingtaine d'années.
(1) Le croquis ci-dessus représente la pyramide du temple so
laire de Naousirriya à Abousir (Abou-Gorab, d'après la reconsti
tution de Borchardt.
(2) Croquis XXVI.