au shack

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L’ALLIANCE DES CŒURS
Le faux est susceptible d’une infinité de combinaisons ; mais la
vérité n’a qu’une manière d’être.
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— JEAN-JACQUES ROUSSEAU
Un arôme merveilleux accueillit Mack quand il arriva à la
maisonnette : scones ou muffins, ou quelque autre pâtisserie.
Compte tenu des bizarreries temporelles de Sarayu, à peine une
heure s’était écoulée depuis le déjeuner, mais il avait une faim de
loup et même aveugle il n’aurait eu aucun mal à trouver le
chemin de la cuisine. En y entrant par la porte arrière, il fut
surpris et déçu de constater qu’elle était vide.
— Il y a quelqu’un ?
— Sur la galerie, Mack, lui répondit une voix par la fenêtre
ouverte. Prends-toi quelque chose à boire et viens me retrouver.
Mack se versa du café et sortit. Les yeux fermés, Papa se
dorait au soleil dans une vieille chaise Adirondack.
— Dis donc, voilà que Dieu a le temps de paresser au soleil ?
Tu n’as rien de mieux à faire cet après-midi ?
— Tu n’as aucune idée de ce que je suis en train de faire.
Il alla s’asseoir dans la chaise en face d’elle. Elle ouvrit un œil
pour le regarder. Entre eux, sur une table, il y avait un plateau
rempli de merveilleux petits pains, de beurre, de confitures et de
gelées.
— Mmmm… ça sent bon !
— Vas-y, sers-toi. C’est une recette que j’ai empruntée à ton
arrière-arrière-grand-mère. Et j’ai tout fait de zéro, dit-elle, tout
sourire.