au shack

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SOMBRE DIMANCHE
Un Dieu infini peut Se donner tout entier à chacun de Ses
enfants. Il ne Se morcelle pas pour que chacun ait une partie de
Lui, mais chacun Le reçoit aussi entièrement que s’il n’y avait
personne d’autre.
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— A. W. TOZER
Mack crut qu’il venait à peine de sombrer dans un sommeil
sans rêve quand une main le secoua.
— Mack, réveille-toi ; il est temps de partir.
C’était une voix familière, mais plus grave que dans son
souvenir, comme si la personne qui parlait venait tout juste de se
réveiller elle aussi.
— Hein ? Quelle heure est-il ? marmonna-t-il en essayant de
se rappeler où il était et ce qu’il faisait là.
— Il est temps de partir, chuchota la voix.
Ça ne répondait pas à sa question, mais il sortit du lit en
grommelant et tâtonna pour allumer la lampe. Après le noir
profond, la lumière soudaine l’aveugla ; il referma vite les yeux
un moment avant d’en rouvrir un et de lorgner son visiteur
matinal.
L’homme qui se tenait dans sa chambre ressemblait un peu à
Papa. Digne d’allure, il était maigre, plus âgé et plus grand que
Mack. Ses cheveux gris argent étaient noués en queue de cheval,
sa moustache et sa barbiche parsemées de poils gris. Il portait
une chemise à carreaux aux manches retroussées, un jean et des
bottines de randonnée. Il semblait prêt à s’attaquer à la
montagne.