au shack

secrets, mes desseins s’accomplissent et rien ne sera plus jamais
pareil.
— Dans ce cas, dit Mack, d’un ton définitif, je vais rentrer
chez moi. Je pense bien que personne ne croira un mot de ce que
je raconte, mais si j’y retourne, je sais que je pourrai laisser une
marque, même minuscule. Il y a deux ou trois petites choses que
je dois… heu… que je veux faire de toute façon.
Il se tut et regarda chacun tour à tour, puis il sourit.
— Vous savez quoi…
Ils éclatèrent de rire.
— Et je suis fermement convaincu que vous ne
m’abandonnerez jamais ; alors je n’appréhende pas de rentrer
chez moi. Bon, d’accord… peut-être un tout petit peu.
— Voilà une excellente décision, dit Papa.
Assis à ses côtés, il rayonnait.
Sarayu vint se placer devant Mack.
— Mackenzie, puisque tu t’en vas, j’ai un autre petit cadeau à
t’offrir.
— Quoi donc ? fit Mack, curieux de tous les présents de
Sarayu.
— C’est pour Kate.
Kate alourdissait encore le cœur de Mack.
— Kate ? Vite, dis-moi ce que c’est.
— Kate se croit responsable de la mort de Missy.
Mack en resta bouche bée. C’était l’évidence même ! Il était
tout à fait normal que Kate assume le blâme de la mort de sa
sœur. N’avait-elle pas brandi l’aviron et ainsi déclenché la
séquence des événements qui avaient conduit à l’enlèvement de
Missy ? Pourquoi n’y avait-il pas songé avant ? En moins d’une
seconde, Sarayu lui avait permis de voir le combat de Kate sous
un angle très différent.
— Merci ! Merci beaucoup ! lui dit-il, le cœur rempli de
gratitude.
Il savait maintenant de façon sûre qu’il devait rentrer chez
lui, même si ce n’était que pour secourir Kate. Sarayu acquiesça
en souriant et s’assit – en quelque sorte. Finalement, Jésus se
leva et alla chercher sur une étagère la petite boîte en fer-blanc.
— J’ai pensé que tu aimerais la ravoir.
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