au shack

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DES RONDS DANS L’EAU
La foi ignore toujours où on la conduit, Mais elle connaît et
aime Celui qui la guide.
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- OSWALD CHAMBERS
Finalement, comme de très loin, Mack entendit les
exclamations de joie d’une voix familière.
— Il a serré mon doigt ! Je l’ai senti ! Je le jure !
Il ne parvenait pas à ouvrir les yeux, mais il savait que c’était
Josh qui lui tenait la main. Il voulut serrer son doigt encore une
fois, mais la noirceur s’abattit sur lui et il perdit conscience. Il
fallut un jour entier pour que Mack revienne à lui. Il pouvait à
peine bouger ses membres. Il put soulever une seule de ses
paupières, mais cela exigea de lui un effort surhumain. Des cris
et des rires accueillirent cet exploit. L’un après l’autre, toutes
sortes de gens vinrent voir ce seul œil à demi ouvert comme s’il
s’était agi d’un trésor caché au fond d’un trou. Ce prodige les
réjouit apparemment beaucoup, car ils se hâtèrent d’en
répandre la nouvelle.
Mack reconnut certains visages, et comprit bientôt que les
moins familiers de ceux-ci appartenaient à des médecins et à des
infirmières. Il dormait beaucoup, mais chacun de ses réveils
semblait provoquer autour de lui une vive agitation.
« Attendez… songea-t-il ; bientôt, je vais pouvoir tirer la langue,
et ça va créer tout un émoi ! »
Il avait mal partout. Quand une infirmière le déplaçait
malgré lui pour lui prodiguer des soins physiothérapeutiques et
pour prévenir la formation des plaies de lit, il en avait