au shack

confiant et émerveillé qu’il n’avait jamais pu être auparavant.
Les côtés les plus sombres de la vie font pour lui partie d’une
tapisserie riche d’infinis détails, magnifiquement tissée par
d’invisibles et aimantes mains.
Tandis que j’écris ceci, Mack témoigne au procès du Tueur de
demoiselles. Il aurait voulu rencontrer l’accusé, mais il n’en a
pas encore obtenu la permission. Mais il est bien décidé à lui
rendre visite, même longtemps après que le verdict aura été
rendu.
Si vous avez un jour la chance de connaître Mack, vous verrez
qu’il aspire au déclenchement d’une autre révolution, une
révolution d’amour et de bonté, une révolution centrée sur
Jésus, sur ce qu’il a fait pour nous et continue de faire en chaque
être qui rêve d’une réconciliation et d’un port d’attache. Pareille
révolution ne renversera rien, mais les bouleversements qu’elle
entraînera seront imprévisibles. Ce sera la révolution tranquille
et quotidienne de la mort, du secours, de l’amour et du rire, de la
simple tendresse et de bontés discrètes, car si une seule chose a
de l’importance, alors tout a de l’importance. Et un jour, quand
tout aura été révélé, nous tomberons à genoux et nous
reconnaîtrons en vertu du pouvoir de Sarayu que Jésus règne
sur tout le créé pour la plus grande gloire de Papa.
Dernière chose : je suis certain que Mack et Nan y retournent
de temps à autre, je veux dire, au shack, pour y être seuls. Je ne
serais pas surpris que Mack se rende au bout du vieux quai, qu’il
se déchausse, puis que… enfin, vous voyez ? qu’il pose les pieds à
la surface de l’eau pour voir si…
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— WILLIE
La terre regorge de paradis,
Et Dieu embrase ses buissons,
Mais seul celui qui voit retire ses chaussures –,
Les autres s’assoient aux alentours pour cueillir des mûres.
— ELIZABETH BARRETT BROWNING