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Le Métier d'Infirmière Libérale (Tome 2) - A ... - SIDERAL-Santé

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passation de ce questionnaire). De fait, il est apparu qu’une large part des infirmières qui se<br />

sont exprimées (et qui sont donc lectrices de cette revue syndicale) soit n’ont jamais<br />

appartenu à un syndicat, soit adhèrent à un autre syndicat.<br />

Dans tous les cas, même s’il s’agit de professionnelles désormais non-affiliées, il<br />

apparaît assez nettement que la FNI a été, voire est encore, l’organisation qui compte le plus<br />

d’adhérentes. Celles-ci, toute prudence gardée puisque leur nombre, au total, est assez faible,<br />

apparaissent plus âgées que la moyenne. Ainsi par exemple 25 % des adhérentes ou anciennes<br />

adhérentes de la FNI sont nées entre 1947 et 1952, contre 14,8 % de celles des autres<br />

syndicats. À l’inverse, 9,7 % des premières sont nées entre 1965 et 1970, contre 20,5 % des<br />

seconds. Une autre différence apparaît assez nettement et a priori elle n’est guère étonnante :<br />

<strong>Le</strong>s ex-adhérentes ou toujours affiliées à la FNI effectuent bien moins d’actes que les autres, y<br />

compris les non-syndiquées. Environ 66,4 % des adhérentes (ou ex) de la FNI ont réalisé,<br />

l’année précédente à notre enquête, moins de 16 000 actes, contre 48,9 % des adhérentes à<br />

d’autres syndicats. Dans la tranche égale ou supérieure à 18 000 actes, en toute logique, d’un<br />

côté il y a 16 % et de l’autre 26,1 %. Ces écarts sont encore plus nets en ce qui concerne la<br />

part d’AIS dans l’activité totale. Celles qui se sont reconnues ou qui se reconnaissent encore<br />

dans la FNI sont, pour 49,2 % d’entre elles, à réaliser moins de 45 % de leur activité en AIS,<br />

contre 24,1 % des adhérentes (ou ex) des autres syndicats. À l’autre bout, quand les premières<br />

ne sont que 5,7 % à dépasser les ¾ d’AIS, les secondes sont quelque 13,8 %. <strong>Le</strong>s infirmières<br />

qui, selon notre enquête, adhérent ou ont adhéré à l’ONSIL, au SNIIL ou à Profil Infirmier<br />

réalisent aussi bien plus d’AIS que les non-syndiqués. Il y a donc bien des différences, et on<br />

comprend mieux en quoi les responsables de la FNI pouvaient ne pas voir nécessairement<br />

d’un mauvais œil une limitation de l’activité via la détermination de seuils ou considéraient le<br />

fait que la défense des AIS comme partie intégrante de l’activité des infirmières libérales<br />

n’était pas centrale. Adhérentes d’aujourd’hui ou d’hier de la FNI ont bien des pratiques qui<br />

ne sont pas celles de la majorité des infirmières libérales et qui, dans tous les cas, paraissent<br />

bien différer de celles qui se reconnaissent dans d’autres syndicats.<br />

Par ailleurs, tous syndicats confondus cette fois, on ne sera pas surpris de constater que<br />

les collaboratrices et les remplaçantes sont moins militantes à la cause ; l’écart chez les<br />

premières étant du simple au double entre celles qui s’ont jamais été syndiquées et les autres,<br />

du simple au triple quasiment en ce qui concerne les remplaçantes. Enfin, sans que l’écart<br />

toutefois n’excède 5 %, les hommes sont plus syndiqués que les femmes. Faut-il souligner<br />

qu’ils sont sureprésentés dans les différentes instances syndicales. À titre d’illustration<br />

simplement, puisqu’a priori cela est vrai quelque soit le syndicat, le Conseil d’administration<br />

2004-2005 de l’ONSIL comprend sept hommes et sept femmes. Parité donc, mais pour une<br />

profession à 86 % féminine. Il en va de même de l’actuel collège infirmier de la CARPIMKO,<br />

où sont représentés Convergence Infirmière, le SNIIL, la FNI et l’ONSIL. Là encore la parité<br />

est parfaite… mais en rien représentative de la part des femmes dans la profession…<br />

Comment les infirmières avec lesquelles nous nous sommes entretenues perçoiventelles<br />

ces syndicats ? Assurément les unes et les autres paraissent apprécier de recevoir les<br />

revues syndicales, quand bien même elles ne sont pas, et n’ont jamais été syndiquées. Parfois<br />

cela est considéré comme « de la pub », mais globalement, elles y trouvent bien des réponses<br />

à des questions qu’elles se posent, en matière de soins, mais aussi de conseils juridiques, etc.<br />

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