Le Métier d'Infirmière Libérale (Tome 2) - A ... - SIDERAL-Santé
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1. La démarche de soins infirmiers<br />
Prescrite par le médecin, il s’agit de la planification par l’infirmière libérale des actes<br />
nécessaires (cf. points 2, 3, 4) au maintien du patient dans son cadre de vie. C’est bien<br />
l’infirmière qui propose ici sa prescription d’actes au médecin.<br />
2. <strong>Le</strong>s séances de soins infirmiers<br />
Elles concernent les actions de soins liées aux fonctions d’entretien et de continuité de<br />
la vie, visant à protéger, maintenir, restaurer ou compenser les capacités d’autonomie de la<br />
personne.<br />
3. <strong>Le</strong>s séances hebdomadaires de surveillance clinique infirmière et de prévention<br />
Ce sont des séances de contrôle des paramètres du patient, de l’observance, des<br />
conditions de sécurité et de confort, ou de contrôle d’un éventuel programme d’aide<br />
personnalisée. Ces séances n’interviennent qu’après des périodes de séances de soins<br />
infirmiers ou après la mise en œuvre d’un programme d’aide personnalisée.<br />
4. La mise en œuvre d’un programme d’aide personnalisée<br />
Il s’agit de séances au cours desquelles l’infirmière libérale aide le patient à accomplir<br />
les actes quotidiens de la vie, éduque son entourage ou organise le relais avec les travailleurs<br />
sociaux. L’infirmière est le pivot de ce programme d’aide personnalisé, c’est elle qui<br />
accompagne, en lien avec les services sociaux de la Sécurité sociale et des collectivités<br />
locales, la recherche de solution convenant à la personne en fonction de ses besoins et de son<br />
environnement. Pendant ce laps de temps, qui peut durer jusqu’à trois mois, elle continue<br />
d’assurer la prise en charge quotidienne de la personne. Elle veille ensuite à l’adaptation du<br />
patient au nouveau dispositif et en cas d’évolution de son état de santé, une nouvelle<br />
démarche de soins infirmiers peut être établie en accord avec le médecin traitant.<br />
C’est bien ce dernier point de la DSI qui vise à assurer une meilleure coordination<br />
entre les différents professionnels de la santé et du social œuvrant autour de la personne<br />
dépendante 144 . Néanmoins, les premières évaluations menées par certaines caisses d’assurance<br />
maladie en 2002 (année de mise en œuvre de la DSI) indiquaient que seulement 2 % des DSI<br />
concernaient ces séances.<br />
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les relations aux autres catégories<br />
d’intervenants à domicile que nous ont décrit les infirmières libérales rencontrées. Ces<br />
dernières ont également fait état des manières dont elles se représentent ces intervenants (en<br />
termes de rôles, de compétences ou d’incompétences, de qualités ou encore de défauts…).<br />
Avant même d’aborder ces deux aspects (relations et représentations), il importe d’apporter<br />
quelques éclairages sur les professionnels dont il est question ici. Au fil des entretiens, les<br />
infirmières libérales enquêtées ont majoritairement utilisé les termes « aides ménagères » et<br />
« aides à domicile » pour désigner ces intervenants. Ces deux termes étant d’ailleurs<br />
144 Marie-Claude Daydé, « Quelle place aujourd’hui pour les infirmiers libéraux ? », Soins, n° 678, 2003, p. 49 et<br />
Catherine Maisonneuve, « Démarche en soins infirmiers, le compte à rebours à commencé », Soins, n° 669,<br />
2002, pp. 7-8.<br />
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