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La Loi HPSt à L'HôPitaL : les clés pour comprendre - Ministère des ...

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33. L’agence régionale de santé<br />

et <strong>les</strong> contrats<br />

104<br />

<strong>La</strong> technique contractuelle constitue, depuis 1996, avec la mise en place<br />

<strong>des</strong> contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM), un outil majeur<br />

de régulation de l’offre de soins hospitaliers. Cet outil se développe avec<br />

la réforme HPST, qui propose différents instruments contractuels au service<br />

de l’organisation de l’offre de soins. Les contrats constituent ainsi autant de<br />

leviers d’action <strong>pour</strong> la mise en œuvre <strong>des</strong> objectifs fixés dans le cadre du projet<br />

régional de santé.<br />

Outre <strong>les</strong> CPOM, l’ARS contractualise sur deux champs :<br />

• la répartition de l’offre médicale au sein <strong>des</strong> territoires (contrat d’engagement<br />

de service public) ;<br />

• la qualité et la coordination <strong>des</strong> soins (contrat d’amélioration de la qualité<br />

et de la coordination <strong>des</strong> soins).<br />

Les relations avec l’Agence régionale de santé et l’organisation de l’offre de soins u L’agence régionale de santé et <strong>les</strong> contrats<br />

TEXTES DE RÉFÉRENCE<br />

Art. L.1434-8 du CSP<br />

Art. L.632-6 du C. de l’éducation<br />

Art. L.1435-4 du CSP<br />

DISPOSITIF<br />

a) Les contrats d’engagement de service<br />

public (art. L.632-6 du C. de l’éducation)<br />

Ce dispositif a <strong>pour</strong> objectif de contribuer à l’amélioration<br />

de la répartition <strong>des</strong> médecins sur le territoire<br />

national en proposant une prise en charge financière<br />

durant <strong>les</strong> étu<strong>des</strong>, en contrepartie d’un engagement<br />

de l’étudiant à exercer, pendant la même durée, dans<br />

l’une <strong>des</strong> zones déficitaires listées par <strong>les</strong> ARS.<br />

Le Centre national de gestion <strong>des</strong> praticiens hospitaliers<br />

et <strong>des</strong> personnels de direction de la fonction<br />

publique hospitalière (CNG) régule ce dispositif à<br />

l’échelle nationale.<br />

Le nombre d’étudiants qui, admis à <strong>pour</strong>suivre <strong>des</strong><br />

étu<strong>des</strong> médica<strong>les</strong> à l’issue de la première année du<br />

premier cycle ou ultérieurement au cours de ces étu<strong>des</strong>,<br />

peuvent signer avec le CNG un contrat d’engagement<br />

de service public, est précisé chaque année par<br />

arrêté ministériel.<br />

Ce contrat repose sur le versement, par le CNG, d’une<br />

allocation mensuelle, en contrepartie d’un certain<br />

nombre d’engagements d’exercice de l’étudiant en<br />

médecine, au cours de son cursus et lors de sa première<br />

installation. Cette allocation est versée jusqu’à<br />

la fin <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> médica<strong>les</strong>.<br />

Les contreparties interviennent principalement à deux<br />

niveaux :<br />

• à l’issue <strong>des</strong> épreuves mentionnées à l’article<br />

L.632-2 du code de l’éducation (épreuves d’entrée<br />

en internat), <strong>les</strong> étudiants ayant signé un contrat<br />

d’engagement de service public choisissent un<br />

poste d’interne sur une liste de sites déficitaires en<br />

médecins, établie chaque année par arrêté ministériel,<br />

en fonction de la situation de la démographie<br />

médicale dans <strong>les</strong> différentes spécialités sur <strong>les</strong> territoires<br />

;<br />

• au cours de la dernière année de leurs étu<strong>des</strong>, <strong>les</strong><br />

internes ayant signé ce contrat d’engagement de<br />

service public choisissent leur futur lieu d’exercice<br />

sur une liste de sites déficitaires en médecins, établie<br />

par le CNG sur proposition <strong>des</strong> ARS.<br />

Les territoires de santé visés sont identifiés par <strong>les</strong><br />

ARS, à partir <strong>des</strong> analyses conduites dans le SROS<br />

qui indiquent que l’offre médicale y est insuffisante ou<br />

la continuité de l’accès aux soins menacée. Les zones<br />

de revitalisation rurale (art. 1465 A du CGI) et <strong>les</strong><br />

zones urbaines sensib<strong>les</strong> (art.42-3 de la loi n° 95-115<br />

du 4 février 1995 d’orientation <strong>pour</strong> l’aménagement<br />

et le développement du territoire) sont prioritairesL<br />

Les étudiants qui perçoivent cette allocation s’engagent :<br />

• à exercer leurs fonctions à titre libéral ou salarié, à compter<br />

de la fin de leur formation, dans ces lieux d’exercice ;<br />

• <strong>pour</strong> une durée égale à celle pendant laquelle l’allocation<br />

leur a été versée et qui ne peut être inférieure<br />

à deux ans.<br />

Ils s’engagent également, <strong>pour</strong> ceux qui exercent<br />

leurs fonctions à titre libéral, à pratiquer <strong>les</strong> tarifs fixés<br />

par la convention mentionnée aux artic<strong>les</strong> L. 162-5 et<br />

L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale (tarifs dits<br />

de secteur 1, sans dépassements d’honoraires).<br />

<strong>La</strong> loi HPST à l’hôpital : <strong>les</strong> clés <strong>pour</strong> <strong>comprendre</strong>

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