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La Loi HPSt à L'HôPitaL : les clés pour comprendre - Ministère des ...

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Lorsqu’un établissement de santé comporte un laboratoire<br />

de biologie médicale qui n’est pas organisé sous la forme<br />

d’un pôle d’activité ou d’un pôle hospitalo-universitaire,<br />

ce laboratoire est dirigé par un biologiste-responsable.<br />

À noter<br />

L’ensemble <strong>des</strong> activités de biologie médicale réalisé dans un établissement<br />

public de santé doit en conséquence être réorganisé en une<br />

entité unique placée sous la responsabilité d’un biologiste médical.<br />

e) Le laboratoire public de biologie<br />

médicale<br />

Ces modifications dans la réalisation <strong>des</strong> actes ne manquent<br />

pas d’avoir un effet sur la situation <strong>des</strong> laboratoires<br />

dans <strong>les</strong> établissements publics de santé.<br />

Un établissement public de santé ne peut compter en<br />

son sein qu’un seul laboratoire de biologie médicale<br />

(art. L. 6222-4 du CSP).<br />

À noter<br />

Toutefois <strong>les</strong> établissements publics de santé mentionnés au premier<br />

alinéa de l’article L 6147-1 (notamment AP-HP, HCL, AP-HM) peuvent<br />

être autorisés par le directeur général de l’ARS à disposer de plusieurs<br />

laboratoires de biologie médicale. Les conditions en seront fixées par<br />

voie réglementaire.<br />

Un laboratoire de biologie médicale peut être commun<br />

à plusieurs établissements de santé.<br />

<strong>La</strong> notion de laboratoire « multisite » vaut <strong>pour</strong> <strong>les</strong> établissements<br />

publics de santé (art. L. 6222-5 du CSP).<br />

Le laboratoire d’un établissement de santé « multisite »<br />

peut réaliser <strong>les</strong> examens de biologie de tous <strong>les</strong> sites<br />

de cet établissement.<br />

À noter<br />

En conséquence, l’ensemble <strong>des</strong> activités de biologie médicale réalisé<br />

dans un établissement public de santé, hormis ceux cités plus haut,<br />

doit être réorganisé en une entité unique placée sous la responsabilité<br />

d’un biologiste-responsable. Aucune activité de biologie médicale ne<br />

<strong>pour</strong>ra être réalisée en dehors de ce laboratoire.<br />

f) Le contrat de coopération<br />

<strong>La</strong> réforme réalisée par l’ordonnance du 13 janvier 2010<br />

conduit à un regroupement <strong>des</strong> laboratoires. Qu’ils<br />

soient publics ou privés, installés au sein d’établissements<br />

de santé ou en ville, certains ne <strong>pour</strong>ront pas<br />

accéder seuls à la qualité requise.<br />

Le texte met en place plusieurs outils juridiques <strong>des</strong>tinés<br />

à faciliter ce regroupement.<br />

Le contrat de coopération est l’un d’eux.<br />

Le contrat de coopération est un contrat signé entre<br />

plusieurs laboratoires de biologie médicale, situés sur un<br />

même territoire de santé infrarégional, ou sur <strong>des</strong> territoires<br />

de santé infrarégionaux limitrophes, en vue de la<br />

mutualisation <strong>des</strong> moyens <strong>pour</strong> la réalisation d’examens<br />

de biologie médicale (art. L. 6212-6 du CSP). L’objectif,<br />

selon le rapport au président de la République relatif à<br />

l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative<br />

à la biologie médicale, est de favoriser <strong>les</strong> « investissements<br />

lourds » et l’« accès <strong>des</strong> laboratoires à <strong>des</strong><br />

techniques innovantes ». <strong>La</strong> mutualisation <strong>des</strong> moyens<br />

est en conséquence <strong>pour</strong>suivie.<br />

Le contrat de coopération est ainsi un nouvel outil juridique<br />

de coopération, de nature conventionnelle, n’entraînant<br />

pas la mise en place d’une nouvelle structure<br />

disposant de la personnalité juridique.<br />

Le contrat de coopération se caractérise ainsi :<br />

• le contrat est signé entre <strong>des</strong> laboratoires de biologie<br />

médicale qui travaillent en commun sur <strong>des</strong> examens ;<br />

• il rapproche <strong>des</strong> acteurs situés dans un certain cadre<br />

territorial. Soit <strong>les</strong> laboratoires signataires du contrat<br />

sont situés sur un même territoire de santé infrarégional.<br />

Soit ils sont situés sur <strong>des</strong> territoires de santé<br />

infrarégionaux limitrophes. <strong>La</strong> proximité <strong>des</strong> laboratoires<br />

signataires est ainsi nécessaire ;<br />

• <strong>les</strong> laboratoires partenaires « travaillent en commun »<br />

sur <strong>des</strong> examens.<br />

Afin de sécuriser au plan juridique <strong>les</strong> contrats de<br />

coopération qui seront conclus, le texte (al. 2 de l’art<br />

L. 6212-6) indique que <strong>les</strong> conditions dans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong><br />

<strong>les</strong> contrats de coopération <strong>pour</strong>ront être maintenus<br />

seront déterminées par voie réglementaire lors de la<br />

révision <strong>des</strong> SROS, ou encore lors d’un changement de<br />

délimitation <strong>des</strong> territoires de santé infrarégionaux.<br />

Au jour de la rédaction du présent commentaire, <strong>les</strong><br />

textes d’application sont en cours d’adoption.<br />

g) <strong>La</strong> procédure d’accréditation<br />

L’ordonnance du 13 janvier 2010 prévoit une accréditation<br />

obligatoire et totale de l’ensemble <strong>des</strong> laboratoires<br />

de biologie médicale, publics comme privés (art. L<br />

6221-1 du CSP).<br />

L’accréditation couvre toute l’activité <strong>des</strong> laboratoires<br />

de biologie médicale. Elle intègre <strong>les</strong> trois phases de<br />

l’examen de biologie médicale précédemment décrites :<br />

la phase pré-analytique, la phase analytique et la phase<br />

post-analytique.<br />

Elle porte également sur <strong>les</strong> activités biologiques d’assistance<br />

médicale à la procréation lorsque le laboratoire<br />

en réalise, et sur <strong>les</strong> examens d’anatomie et de cytologie<br />

pathologiques effectués à l’aide de techniques relevant<br />

de la biologie médicale.<br />

L’arrêté du 5 août 2010 a fixé <strong>les</strong> références <strong>des</strong> normes<br />

d’accréditation.<br />

À noter<br />

Les normes d’accréditation applicab<strong>les</strong> aux laboratoires de biologie<br />

médicale sont :<br />

• la norme NF EN ISO 15 189 <strong>pour</strong> <strong>les</strong> activités et examens de biologie<br />

médicaux tels que mentionnés à l’article L. 6221-1 du CSP.<br />

• la norme NF EN ISO 22 870 <strong>pour</strong> <strong>les</strong> examens de biologie médicale<br />

mentionnés à l’art. ML 6211-18.<br />

67<br />

l’organisation interne de l’hôpital u <strong>La</strong> qualité et la sécurité en biologie médicale<br />

<strong>La</strong> loi HPST à l’hôpital : <strong>les</strong> clés <strong>pour</strong> <strong>comprendre</strong>

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