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ANALYSE DE LA SITUATION DE L’ENFANT ET DE LA FEMME AU NIGER - 2008PartenairesLes principaux partenaires internationaux qui interviennent dans la mise en œuvre des activités dansle domaine de la protection de la femme sont : l’UNICEF, l’UNFPA, la BAD, les coopérations belge etsuisse, l’ACDI, la Banque Mondiale.Ils interviennent surtout dans le plaidoyer et la promotion des droits, les études et la recherche action,la formation, les campagnes de sensibilisation, l’appui à l’élaboration des politiques.Les principales ONGs internationales intervenant dans le secteur de la protection de la femme sont :OXFAM Québec, Care International, SNV.De nombreuses ONGs nationales agissent pour la promotion et la protection de la femme, parmilesquelles ANDDH, CONGAFEN, Cadev, Timidria, Dimol, ACTN, Association des femmes juristes,SOS femmes enfants victimes de violence familiale, Lutte contre les Violences faites aux Femmes(LUCOVFEM). Elles procèdent à des dénonciations, accompagnent les victimes, fournissent desinformations et du conseil.Réalisaons majeuresLa mise en œuvre des différentes poliques et programmes a permis d’aeindre les résultats majeurssuivants :Textes juridiques1998 – 2008Principaux domaines de réalisaon Loi sur les quotas, 2000 Révision du code pénal, 2003Suivi, plaidoyer et mobilisaon socialeRenforcement des capacités etformaon des ressources humainesEtudes et recherchesPartenariat Elaboration du rapport initial, du 2ème et du 3 ème rapports sur le suivi de la mise en œuvrede la CEDEF, 2000, 2002 et 2008 Elaboration du rapport de suivi de mise en œuvre de la plate forme d’actions de Beijing, 2005 Célébrations des journées nationales et internationales consacrées à la femme Conférences internationales en particulier sur les violences et abus faites aux femmes Campagnes annuelles des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes(25 novembre au 10 décembre) Formaon des intervenants sur les droits des femmes et la protecon : agents des forces dedéfense et de sécurité, les oulémas, les agents des médias publics et privés, cadres des associaonset ONG de défense des droits de l’homme, cadres centraux et régionaux de l’aconsociale, groupements féminins, élus locaux, les gouverneurs, les parlementaires Formaon/recyclage de l’ensemble de la magistrature sur les instruments internaonauxrelafs aux droits de la femme Formaon des agents du MPF/PE sur l’expérience d’autres pays en maère des droits de lafemme (stages de perfeconnement, voyages d’études)Connaissances approfondies : praques discriminatoires à l’égard des femmes dans les emplois des secteurs public et privé comparaison des disposions des réserves du Niger sur la CEDEF et du contenu dela Constuon nigérienne argumentaires sur le genre et l’islam et sur la levée des réserves sur la CEDEF violences et abus faits aux femmes, traite et exploitaon des femmes, mariages forcés,répudiaon, violences économiques, transcripon des coutumesMise en place d’alliances stratégiques : entre instuons naonales : MPF/PE, Ministère de l’Intérieur, Ministère de la Communicaon,Ministère des Affaires religieuses, Ministère de la Défense, Ministère de la Jusce entre structures étaques et ONGs pour une meilleure coordinaon des acons, la mise enplace des comités de protecon et de promoon des femmes entre structures étaques et communautés en vue d’une lue plus efficace contre les violencesfaites aux femmes222
Droit de la femme à la protection3. CONSTATS ET PROBLÈMESLe phénomène des violences mulformes à l’égard des femmes et des filles est communément reconnucomme une réalité fort répandue.Les violences physiques, psychologiques et verbales sont subies de façon récurrente par les femmes. Leshommes en sont les principaux auteurs, surtout en tant que chefs de ménages. Ces violences sont moinsfréquentes en milieu nomade qu’en zone sédentaire. Les femmes révèlent en parculier les effetsdestructeurs des comportements et des propos méprisants qui dénigrent leurs opinions, valeurs ouacons. Les abus sexuels sont aussi reconnus comme faisant pare du vécu des femmes, dont l’incestesemble avoir une part importante.D’autres praques violentes existent qui sont tolérées par la société car liées aux coutumes. L’ampleurde ces violences n’est pas connue, mais les faits courants, les dénonciaons, les études de cas et lesrévélaons dans les médias meent en lumière leur existence. La répudiaon, la claustraon, le mariageprécoce, la discriminaon lors du partage de l’héritage sont des phénomènes sociaux répandus, avecleurs conséquences physiques, morales et économiques pour les femmes et leurs enfants. Ces formesde violence varient d’un environnement socioculturel à un autre, mais elles sont fortement influencéespar l’islam. Certaines praques culturelles, comme le rapt ou le rite de veuvage, deviennent des violences(traite, manque d’assistance) quand elles dévient de leur but originel.Ces violences, légimées par les valeurs culturelles, sont souvent acceptées par les femmes elles-mêmes.Le caractère tabou de certains actes et la préservaon de l’honneur et de la dignité de la famille renforcecee atude. La plupart des vicmes de ces violences n’ont jamais porté plainte. La loi du silence estde mise.L’exploitaon économique des femmes revêt plusieurs formes, qui sont de plus en plus percepbles :les privaons de certains biens essenels ou d’exercer des acvités de développement, la situaon dedomescité abusive, la condion servile et la traite. La dépendance des femmes est un facteur aggravantde ces violences économiques. Malgré l’existence d’un cadre légal et la posion de l’Etat remeant encause l’existence de l’esclavage au Niger, des études ont révélé les survivances de cee praque.L’exploitaon sexuelle est souvent liée à l’exploitaon économique : prostuon libre, prostuonorganisée, traite, abus des femmes en situaon de servilité. La traite est une praque réelle au Niger.Les femmes sont trafiquées vers l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe pour être soumises auxtravaux domesques et à l’exploitaon sexuelle.Les femmes ont plus recours au cadre familial, aux chefs coutumiers et religieux pour le règlement detoutes ces violences. Le cadre légal et les services réprimant ces violences sont insuffisants et la primautédu droit coutumier et du droit islamique sur le droit moderne contribue à violer les droits des femmes.La rareté des recours juridiconnels s’explique aussi par l’analphabésme, la méconnaissance des droits,le coût de la jusce et le fait de ne pas être entendue. Le code du statut personnel qui assurerait unemeilleure protecon des femmes n’est pas encore adopté. Les ONGs et associaons sont un moyen derecours ulisés par les femmes et constuent une plateforme de dénonciaon des violences.L’ensemble de ces constats débouchent sur l’affirmaon d’un problème majeur : la persistance des abus et violences faites aux femmes.223
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REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE LA
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TABLE DES MATIÈRESLISTE DES TABLEA
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Table des matières2. RÉALISATIONS
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LISTE DES TABLEAUXTableau 1 Part de
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ABRÉVIATIONSACDIACNIDACPACTNADDJFD
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Acronymes et abréviationsDONGADDPE
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PRÉFACELes droits des enfants et d
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF1. Objecf de l’
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Résumé exécutifmoderne, coutumie
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MÉTHODOLOGIEOBJECTIF DE L’ANALYS
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Méthodologie1.2 OulsPartant de ces
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Méthodologie3. APPROCHE DES TROIS
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1Contexte général du payset conte
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I. DROIT À LA SANTÉLe droit à la
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II. DROIT À L’ALIMENTATIONET À
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Droit à un environnement sain et d
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I. DROIT À L’ÉDUCATIONL’éduc
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Droit à l’éducationCee relaon e
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Droit à l’éducationTémoignage
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Droit à l’éducation1.2.3 Enseig
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Droit à l’éducationLes nouveaux
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Droit à l’éducationQualité. A
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Droit à l’éducationAu cours des
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Droit à l’éducation2.2 Dévelop
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