12.07.2015 Views

analyse de la situation de l'enfant et de la femme au niger ... - Unicef

analyse de la situation de l'enfant et de la femme au niger ... - Unicef

analyse de la situation de l'enfant et de la femme au niger ... - Unicef

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Défis majeurs <strong>et</strong> pistes d’actionMortalité maternelleLa mortalité maternelle est restée constante. Les circonstances restent i<strong>de</strong>nques : les ma<strong>la</strong>dies pendant<strong>la</strong> grossesse, en parculier le paludisme, <strong>et</strong> les infecons après l’accouchement, <strong>la</strong> malnutrion <strong>et</strong> surtoutles acci<strong>de</strong>nts pendant l’accouchement en sont les c<strong>au</strong>ses.La proporon <strong>de</strong>s <strong>femme</strong>s bénéficiant <strong>de</strong>s mesures prévenves (consultaon prénatale y comprisvaccinaon <strong>et</strong> prévenon du paludisme, accouchement assisté, p<strong>la</strong>nificaon familiale, consultaon postnatale) est restée très faible. Depuis l’introducon <strong>de</strong> <strong>la</strong> gratuité <strong>de</strong> certaines prestaons <strong>de</strong> santématernelle en 2006, <strong>la</strong> fréquentaon <strong>de</strong>s formaons sanitaires a <strong>au</strong>gmenté.Malgré ces progrès, l’accessibilité <strong>au</strong>x services <strong>de</strong> santé est limitée par l’insuffisance <strong>de</strong>s infrastructuressanitaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> communicaon, <strong>la</strong> faiblesse du pouvoir d’achat <strong>et</strong> les barrières socio-culturelles, surtouten ce qui concerne <strong>la</strong> décision tardive d’avoir recours <strong>au</strong>x soins ainsi que les accouchements à <strong>la</strong> maison.Le nombre élevé <strong>de</strong>s grossesses <strong>et</strong> leur précocité, ainsi que certaines praques néfastes (l’excision)<strong>au</strong>gmentent les risques d’acci<strong>de</strong>nts obstétric<strong>au</strong>x. La contracepon par <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>rnes stagne<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> dix ans alors que <strong>la</strong> fécondité <strong>de</strong>meure élevée <strong>et</strong> que <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nning familial n’estpas sasfaite.Persistance du VIH/SidaLa prévalence du VIH/Sida touche moins d’une personne <strong>de</strong> 15-49 ans sur cent, <strong>et</strong> est restée stable<strong>de</strong>puis 1998. La séroprévalence est <strong>la</strong> même pour les <strong>femme</strong>s enceintes, <strong>et</strong> légèrement plus élevée chezles hommes.Les prévalences sont plus élevées chez les <strong>femme</strong>s <strong>de</strong> 35 à 39 ans <strong>et</strong> chez les <strong>femme</strong>s urbaines.Elles sont neement plus élevées chez les <strong>femme</strong>s divorcées ou séparées <strong>et</strong> les veuves. Par contre,<strong>la</strong> séroprévalence est plus faible chez les <strong>femme</strong>s qui n’ont pas fréquenté l’école.Le nive<strong>au</strong> d’informaon <strong>de</strong>s <strong>femme</strong>s est insuffisant : malgré un très h<strong>au</strong>t nive<strong>au</strong> d’informaon sur l’existence<strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, leurs connaissances sont insuffisantes concernant les moyens <strong>de</strong> prévenon efficaces,les risques <strong>de</strong> transmission du virus à l’enfant <strong>et</strong> comment limiter le risque <strong>de</strong> transmission ; elles sont trèsfaibles sur les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transmission. Des comportements à risque existent : seulement <strong>de</strong>ux <strong>femme</strong>s surdix ayant eu <strong>de</strong>s rapports sexuels à h<strong>au</strong>t risque ont ulisé le condom pour se protéger.La consultaon prénatale, principale porte d’entrée pour les conseils en maère <strong>de</strong> prévenondu VIH/Sida, s’est fortement développée. Cependant moins d’une <strong>femme</strong> enceinte sur dix a reçu<strong>de</strong>s conseils <strong>et</strong> à peine une sur cent a également effectué le test. La quasi-totalité <strong>de</strong>s <strong>femme</strong>s<strong>de</strong> 15 à 49 ans n’ont jamais effectué <strong>de</strong> test du VIH. La couverture en prestaons <strong>de</strong> prévenon <strong>de</strong> <strong>la</strong>transmission <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère à l’enfant a progressé mais reste encore limitée, <strong>et</strong> parmi les <strong>femme</strong>s esméesséroposives, <strong>la</strong> moié prend un traitement <strong>au</strong>x anrétrovir<strong>au</strong>x.Sous nutrion élevée <strong>et</strong> persistante <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>femme</strong>La situaon nutrionnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>femme</strong> est préoccupante : <strong>la</strong> déficience énergéque chronique toucheune <strong>femme</strong> sur cinq <strong>et</strong> à stagné <strong>de</strong>puis 1998, presque une <strong>femme</strong> sur <strong>de</strong>ux est anémiée <strong>et</strong> <strong>la</strong> cécitécrépuscu<strong>la</strong>ire, due à <strong>la</strong> carence en vitamine A, affecte presque une <strong>femme</strong> sur dix. Les groupes les plusà risque sont les <strong>femme</strong>s jeunes, les <strong>femme</strong>s enceintes, celles vivant en milieu rural, les moins instruites<strong>et</strong> les plus p<strong>au</strong>vres.La situaon nutrionnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>femme</strong> est fragilisée par <strong>de</strong>s condions alimentaires précaires, avecun apport calorique insuffisant <strong>et</strong> peu <strong>de</strong> variété <strong>de</strong>s aliments, les ma<strong>la</strong>dies, parculièrement en situaon<strong>de</strong> grossesse où <strong>la</strong> vulnérabilité est plus gran<strong>de</strong>, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s praques tradionnelles inadéquates commeles surcharges <strong>de</strong> travail ou les privaons alimentaires.275

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!