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analyse de la situation de l'enfant et de la femme au niger ... - Unicef

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Droit à <strong>la</strong> santéPour les <strong>femme</strong>s sans instrucon, <strong>la</strong> prévalence contracepve est <strong>de</strong> 3,4% contre 28,9% chez les <strong>femme</strong>sayant un nive<strong>au</strong> d’instrucon secondaire ou plus. Cee prévalence varie <strong>de</strong> 2,3% dans lesménages les plus p<strong>au</strong>vres à 15,8% dans les ménages les plus riches.Les trois raisons principales évoquées par les <strong>femme</strong>s non ulisatrices sont <strong>la</strong> volonté d’avoir <strong>au</strong>tantd’enfants que possible (25%), leur opposion (16%) <strong>et</strong> leur ignorance <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s (12%).L’accès <strong>au</strong>x services <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nificaon familiale, offerts dans toutes les formaons sanitaires, publiques,privées <strong>et</strong> confessionnelles, reste encore très faible chez les <strong>femme</strong>s en âge <strong>de</strong> procréer. Ainsi, parmi les<strong>femme</strong>s non ulisatrices <strong>de</strong> <strong>la</strong> contracepon, 8,3% ont reçu <strong>la</strong> visite d’un agent <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> terrain <strong>et</strong>ont discuté <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nificaon familiale, 5,8% sont allées dans un établissement sanitaire <strong>et</strong> ont discuté <strong>de</strong>p<strong>la</strong>nificaon familiale, <strong>et</strong> 29,2% sont allées dans un établissement <strong>de</strong> santé sans en discuter 50 .1.3.4 Accès <strong>au</strong>x soinsAccès <strong>au</strong>x services <strong>de</strong> santéEn 2008, l’ulisaon <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé curafs par l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>on est <strong>de</strong> 39,5%. Elle aconnu une amélioraon ces <strong>de</strong>rnières années : elle était <strong>de</strong> 16% en 2002.Les régions <strong>de</strong> Niamey (54%) <strong>et</strong> d’Aga<strong>de</strong>z (56%) ont les t<strong>au</strong>x les plus forts <strong>et</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Diffa le t<strong>au</strong>x le plusfaible (25%). La disponibilité en médicaments dans les structures sanitaires influence leur fréquentaon 51 .En 2006, les principales raisons rendant difficile l’accès <strong>au</strong>x services <strong>de</strong> santé citées par les <strong>femme</strong>s sont :le manque d’argent pour le traitement (65%, avec 69% en milieu rural <strong>et</strong> 47% en milieu urbain),<strong>la</strong> distance à parcourir (51%, avec 58% en milieu rural <strong>et</strong> 47% en milieu urbain) pour aeindre le service<strong>de</strong> santé <strong>et</strong> avoir à prendre un moyen <strong>de</strong> transport (51%, avec 56% en milieu rural <strong>et</strong> 29% en milieuurbain) 52 .Témoignage d’une <strong>femme</strong> urbaine non instruite <strong>de</strong> Zin<strong>de</strong>r“ Il y a un problème d’accueil dans les formaons sanitaires. Par ailleurs, les ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s ne respectent pas lesprescripons médicales. Pour certaines <strong>femme</strong>s, ce n’est pas évi<strong>de</strong>nt qu’elles comprennent les consignesdu personnel soignant, surtout celles qui viennent <strong>de</strong>s vil<strong>la</strong>ges. ”Groupe <strong>de</strong> discussion, juill<strong>et</strong> 200850EDSN-MICS 2006, INS, 200751Annuaires <strong>de</strong>s stasques sanitaires 2002 <strong>et</strong> 2008, MSP52EDSN-MICS 2006, INS, 200781

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