analyse de la situation de l'enfant et de la femme au niger ... - Unicef

Droit à l’alimentation et à la nutritionEn 2006, la proporon de femmes considérées comme étant aeintes de cécité crépusculaire est de6,6%. Elle est beaucoup plus fréquente en milieu rural (7%) qu’en milieu urbain (2%), chez les femmesâgées de 25 à 34 ans (7%), chez les femmes non instruites (7%), chez les femmes les plus pauvres (9%),et dans la région de Tillabéri (12%) 26 .Carence en iode. La faible consommaon d’iode peut accroître les risques d’avortement spontané,de stérilité, de mornatalité. Cliniquement, elle se manifeste essenellement par le goître. La prévalencede cee affecon n’est pas suffisamment documentée.1.2.2 PrévenonLa prévenon se fait par un apport supplémentaire de micronutriments (vitamine A, fer) aux femmesenceintes et après l’accouchement, au cours des prestaons de la CPN et lors des campagnes desupplémentaon de masse. Pour le sel, elle se fait par la promoon de la consommaon et le contrôlede la disponibilité du sel iodé.En 2007, la proporon de femmes enceintes ayant reçu une supplémentaon en fer lors de laconsultaon prénatale est de 58% 27 . Elle est de 100% à Niamey, mais de moins de 50% à Tahoua. Ceesupplémentaon de roune est complétée par des campagnes de masse (couplées aux journéesnaonales de vaccinaon contre la poliomyélite) qui aeignent en général toutes les femmes enceintes,comme c’est le cas en 2007.La vitamine A est administrée aux femmes en postpartum, comme aux enfants, aux cours des mêmescampagnes de masse. En 2007, la proporon de ces femmes ayant reçu la vitamine A est de 55,59 %.La prévenon des maladies émergeantes (hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires, ulcèresde l’estomac) est récente. Elle prend la forme de campagnes de sensibilisaon et de plaidoyer. Elle metl’accent sur les praques culturelles, comme le gavage et les tabous alimentaires néfastes à la santé dela femme.1.2.3 SoinsLes cas graves de malnutrion et de carence sont pris en charge dans les structures de soins intégrés(service de médecine) ou dans les unités spécialisées en foncon de la pathologie associée. La prise encharge des carences en iode peut être chirurgicale ou médicale et s’effectue dans les structures sanitairesde référence.Les femmes infectées ou malades du VIH ont une dégradaon rapide de leur état nutrionnel, et deviennentvulnérables à la malnutrion. Les services sociaux fournissent des raons sèches aux ménagesdes personnes affectées par le VIH/Sida.Les maladies émergentes liées à la suralimentaon (diabète, obésité, hypertension, maladies cardiovasculaires)sont essenellement liées aux habitudes alimentaires et sont traitées dans les centresde santé.26EDSN-MICS 2006, INS, 200727Annuaire des stasques sanitaires 2007, MSP28Sommet Mondial de l’alimentaon, FAO, Rome, novembre 199699