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Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

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CONGRÈS <strong>AFVAC</strong> PARIS <strong>2010</strong> 10-11-12 DÉCEMBRE<br />

Traitement des ulcères cornéens du chien par une<br />

lentille de collagène résorbable (Vetshield 72 ND) :<br />

42 cas F. FAMOSE<br />

Clin. Vét. des Acacias, 42 avenue Lucien Servanty, F-31700 BLAGNAC<br />

Les ulcères cornéens sont des affections fréquentes en ophtalmologie chez le chien et<br />

dont le symptôme le plus caractéristique est la douleur oculaire. Le traitement de ces<br />

lésions fait appel à des moyens médicaux et chirurgicaux visant à supprimer la cause<br />

de l’ulcère, à favoriser la cicatrisation de la cornée et à réduire la douleur oculaire.<br />

Dans ce but, les lentilles cornéennes sont utilisées depuis de nombreuses années.<br />

Parmi les nombreux matériaux utilisés, les lentilles de collagène résorbables sont de<br />

conception plus récente. Notre première utilisation nous a laissé une impression de<br />

soulagement oculaire rapide. Nous avons donc cherché à évaluer leur intérêt dans le<br />

traitement des ulcères cornéens chez le chien.<br />

Quarante-deux ulcères ont été traités par l’utilisation de lentilles de collagène au<br />

cours de l’année 2009. Le recrutement des cas reposait sur la présence d’une douleur<br />

oculaire associée à une perte de substance cornéenne. Chaque ulcère était classé<br />

selon les critères suivants : surface, profondeur, position, décollement épithélial, vascularisation<br />

ou pigmentation. Les facteurs favorisants (anomalies palpébrales, distichiasis)<br />

ou déclenchants (KCS) étaient notés. Un lot témoin a été constitué à partir du<br />

dossier clinique de 50 autres chiens atteints d’ulcères cornéens.<br />

La lentille VetShield 72 (ND) fournie déshydratée était reconstituée dans quelques<br />

gouttes de collyre Tobrex (ND). La lentille était posée à la surface de l’œil, après<br />

nettoyage de l’ulcère et éventuellement une kératotomie ponctuée multiple. Le suivi<br />

était réalisé 1 h et 6 h après la pose, puis 3, 7 et 14 jours après. Le suivi consistait<br />

en l’observation de la présence de la lentille, l’évaluation de la douleur oculaire et<br />

l’évaluation de l’ulcère.<br />

L’étude comparative (par un test de Chi²) des deux séries d’ulcères met en évidence<br />

une réduction précoce de la douleur oculaire chez les chiens ayant reçu une lentille.<br />

Cette différence, constatée sur un plan clinique et par le propriétaire persiste jusqu’au<br />

troisième jour. Au-delà, aucune différence n’est notée entre les deux groupes. L’étude<br />

de la cicatrisation de l’ulcère montre une différence de vitesse de cicatrisation de<br />

l’ulcère : la cicatrisation épithéliale paraît plus rapide chez les animaux ayant reçu<br />

une lentille. Lors des examens à 7 et 14 jours, cette différence n’est plus signifi cative.<br />

Les lentilles de collagène résorbables sont un complément au traitement des ulcères<br />

de cornée. Seule ou associée à une kératotomie ponctuée multiple, la pose de lentille<br />

est un acte techniquement simple. Le but de cette étude était d’en évaluer la pertinence<br />

sur un plan clinique et d’essayer de mettre en évidence de manière scientifi que<br />

l’impression clinique de confort oculaire que nous avions observée lors des premières<br />

utilisations. La méthode d’évaluation a été très simple, par comparaison de deux lots,<br />

l’un traité, l’autre évalué rétrospectivement en fonction des mêmes critères. Parmi<br />

le recrutement des ulcères, tous ne correspondent pas à des entités cliniques identiques<br />

: ulcères récents, ulcères anciens, ulcères chroniques associés à des affections<br />

palpébrales ou à une dystrophie épithéliale, tous ces ulcères ont été comparés selon<br />

les mêmes critères. Les résultats obtenus montrent, sur l’échantillon observé, une<br />

différence signifi cative en matière de douleur entre les animaux traités et les témoins.<br />

Cette réduction de la douleur est accompagnée d’une cicatrisation initiale plus<br />

rapide. Malgré tout, à 7 et 14 jours, aucune différence n’est notable. Sur les autres<br />

critères d’étude, aucune différence n’a été observée. A la lumière de cette étude, nous<br />

pouvons conclure que les lentilles de collagène résorbables permettent une réduction<br />

précoce de la douleur et un meilleur confort oculaire lors du traitement des ulcères<br />

cornéens. Cependant, elles ne semblent pas modifi er le pronostic global de cette<br />

affection, sous réserve d’une étude spécifi que des différentes catégories d’ulcères.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Luxation de la glande nictitante chez le chien : une<br />

étude rétrospective à partir de 155 cas (2001-2008)<br />

M.VAILLANT (1,5,6) , S.MAZZUCCHELLI (1) , F.WEVERBERG (2) ,<br />

N.HONEGGER (4) , G.PAYEN (1) , M.VANORE (1) , L.LISCOET (1) ,<br />

O.THOMAS (1,7) B.CLERC (1) , S.CHAHORY (1) , H. TAVERNIER-ARNOLD (3)<br />

1. Unité de médecine, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, 7 av du Gal<br />

de Gaulle, F-94700 MAISONS ALFORT<br />

2. Cabinet vétérinaire Wéverberg, 165, Chaussée de Bruxelles,<br />

B-7850 PETIT-ENGHIEN<br />

3. 38b Rue du Gal de Gaulle 90400 DANJOUTIN<br />

4. 12 ch. de la Distillerie, CH-1233 BERNEX<br />

5. IMM Recherche - Institut Mutualiste Montsouris, 42 bd Jourdan,<br />

F-75014 PARIS<br />

• 110 •<br />

6. Urgences et Consultants Vétérinaires, 54 rue Stendhal,<br />

F-75020 PARIS<br />

7. Centre de cancérologie vétérinaire, 7 av Gal de Gaulle,<br />

F-94700 MAISONS ALFORT<br />

Le but de cette étude est de déterminer l’incidence des luxations unilatérales de la<br />

glande nictitante par rapport aux luxations bilatérales chez le chien, l’âge d’apparition<br />

de cette affection ainsi que le délai entre les deux luxations lorsque l’atteinte<br />

est bilatérale.<br />

MATÉRIEL ET MÉTHODES<br />

Il s’agit d’une analyse rétrospective à partir de 37 cas provenant de l’Ecole Nationale<br />

Vétérinaire d’Alfort et de 77 cas provenant de 3 cliniques privées. Nous avons<br />

exploité la race, le sexe et l’âge des chiens présentant une luxation de la glande<br />

nictitante (ainsi que l’âge lors de la luxation de la glande opposée lorsque l’affection<br />

était bilatérale). Le suivi de tous les chiens a été réalisé par contact téléphonique.<br />

RÉSULTATS<br />

Cent-quatorze chiens ont été sélectionnés représentant 155 luxations de la glande<br />

nictitante. Trente-quatre races sont représentées ; les plus fréquentes sont : le Bouledogue<br />

français (14/114), le Shar-Peï (13/114), le Cocker américain (8/114), le Dogue<br />

Allemand, le Bouledogue anglais (6/114), le Boxer, le Cane Corso, le Cavalier<br />

King-Charles Spaniel et le Lhassa Apso (5/114). La répartition des sexes comprend<br />

36 femelles non stérilisées, 4 femelles stérilisées, 67 mâles non castrés et 7 mâles<br />

castrés.75,4 % (n = 86) des luxations de la glande nictitante sont observées avant<br />

l’âge d’un an. Concernant les autres cas, la première luxation a lieu entre 1 an et 2<br />

ans pour 5,3 % des cas (n = 6), entre 2 et 3 ans pour 7,9 % des cas (n = 9), entre 3<br />

et 5 ans pour 4,4 % des cas (n = 5), entre 5 et 10 ans pour 5,3 % des cas (n = 6) et<br />

après 10 ans pour 1,7 % des cas (n = 2). Dans notre étude, la luxation unilatérale de<br />

la glande nictitante est observée dans 64 % des cas (n = 73). Lorsque la luxation est<br />

bilatérale, la seconde luxation apparaît simultanément dans 41,4 % des cas. Lorsque<br />

la luxation est bilatérale mais non simultanée, la deuxième luxation apparaît dans<br />

les 3 mois suivant la première luxation dans 70,8 % des cas. Six races sont plus<br />

souvent affectées par une luxation bilatérale avec un délai rapproché entre les deux<br />

luxations : le Bouledogue français (6/14), le Shar-Peï (6/13), le Dogue allemand (3/6),<br />

le Bouledogue anglais (3/6), le Boxer (3/5) et le Cane Corso (3/5).<br />

CONCLUSION<br />

Dans notre étude, nous observons que la luxation de la glande nictitante apparaît<br />

plus souvent de manière unilatérale. Comme cela a été précédemment décrit (Morgan<br />

1993), l’affection apparaît de manière plus fréquente avant l’âge d’un an. Lorsque<br />

la luxation est bilatérale, la luxation de la glande de l’œil opposé apparaît le plus<br />

souvent, soit de façon simultanée, soit dans les 3 mois suivant la première luxation.<br />

Certaines races semblent plus représentées dans les cas de luxations bilatérales de<br />

la glande nictitante. Pour ces races, des études plus approfondies mériteraient d’être<br />

réalisées afi n d’évaluer l’intérêt d’une chirurgie préventive sur la glande opposée.<br />

• Bibliographie<br />

1. Dugan SJ, Severin GA., Hungerford LL, Whiteley HE., Roberts SM, Clinical and histologic<br />

evaluation of the prolapsed third eyelid gland in dogs. Journal of the American Veterinary<br />

Medical Association 1992 ; 201 : 1861-1867.<br />

2. Morgan RV, Duddy JM, McClurg K. Prolapse of the gland of the third eyelid in dogs :<br />

a retrospective study of 89 cases (1980 -1990). Journal of the Americn Animal Hospoital<br />

Association 1993 ; 29 : 56-60.<br />

3. Plummer CE, Kallber ME, Gelatt KN, Gelatt JP, Barrie KP, Brooks DE, Intranictitans tacking<br />

for replacement of prolapsed gland of the third eyelid in dogs. Veterinary Ophthalmology<br />

2008 ; 11 : 228-233.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

PATHOLOGIE OSSEUSE<br />

Posters<br />

Anatomie comparée du tibia proximal chez le<br />

Labrador retriever et le Yorkshire terrier<br />

B.VEDRINE 1 , D.FONTAINE 2 , A.GUILLEMOT 2<br />

1. Clinique de la Douzillère, 1 rue de la Douzillère, F-37300 JOUE-<br />

LES-TOURS - 2. Centre Hospitalier Vétérinaire Atlantia, 22 rue Viviani,<br />

F-44200 NANTES<br />

Une comparaison de l’anatomie du tibia proximal de deux races morphologiquement<br />

différentes est réalisée sur 60 tibias de Labrador retriever et 60 de Yorkshire terrier.

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