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Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

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CONGRÈS <strong>AFVAC</strong> PARIS <strong>2010</strong> 10-11-12 DÉCEMBRE<br />

2. Marsolais GS, McLean S, Derrick T, et al. Kinematic analy- sis of the hind limb during<br />

swimming and walking in healthy dogs and dogs with surgically corrected cranial cruciate<br />

ligament rupture. J Am Vet Med Assoc 2003;222:739–743.<br />

3. Monk ML, Preston CA, McGowan CM. Effects of early intensive postoperative<br />

physiotherapy on limb function after tibial plateau leveling osteotomy in dogs with<br />

defi ciency of the cranial cruciate ligament. Am J Vet Res. 2006 Mar;67(3):529-36.<br />

4. Johnson JM, Johnson AL, Pijanowski GJ, et al. Rehabilitation of dogs with surgically<br />

treated cranial cruciate liga- ment-defi cient stifl es by use of electrical stimulation of<br />

muscles. Am J Vet Res 1997;58:1473–1478.<br />

5. Richards, J., Holler, P., Bockstahler, B., Dale, B., Mueller, M., Burston, J., et al. (<strong>2010</strong>). A<br />

com<strong>paris</strong>on of human and canine kinematics during level walking , stair ascent , and stair<br />

descent. Veterinary Medicine, 97, 92 - 100.<br />

6. Holler, P., Brazda, V., Dal-Bianco, B., Lewy, E., Mueller, M., Peham, C., Bockstahler , B.:<br />

Kinematic motion analysis of the joints of the fore- and hind limbs of dogs during walking<br />

exercise regimens. AJVR, (<strong>2010</strong>) in press<br />

6. Lauer, S. K., Hillman, R. B., Li, L., & Hosgood, G. L. (2009). Effects of treadmill inclination<br />

on electromyographic activity and hind limb kinematics in healthy hounds at a walk.<br />

American journal of veterinary research, 70(5), 658-64. doi: 10.2460/ajvr.70.5.658.<br />

7. Dahlberg, J., Fitch, G., Evans, R. B., McClure, S. R., & Conzemius, M. (2005). The evaluation<br />

of extracorporeal shockwave therapy in naturally occurring osteoarthritis of the stifl e joint<br />

in dogs. Veterinary and comparative orthopaedics and traumatology : V.C.O.T, 18(3), 147-<br />

52.<br />

8. Mueller, M., Bockstahler, B., Skalicky, M., Mlacnik, E., & Lorinson, D. (2007). Effects of<br />

radial shockwave therapy on the limb function of dogs with hip osteoarthritis. The Veterinary<br />

record, 160(22), 762-5. Retrieved from http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17545646.<br />

9. Mlacnik, E., Bockstahler, B., Müller, M., Tetrick, M. A., Nap, R. C., Zentek, J., et al.<br />

(2006). Effects of caloric restriction and a moderate or intense physiotherapy program for<br />

treatment of lameness in overweight dogs with osteoarthritis. Journal of the American<br />

Veterinary Medical Association, 229(11), 1756-60. doi: 10.2460/javma.229.11.1756.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Douleurs articulaires chroniques.<br />

Les moyens thérapeutiques médicaux B. BOUVY<br />

DMV, MS, Dip ECVS, Dip ACVS – CHV Frégis – F-94110 ARCUEIL<br />

Par défi nition scientifi que, une douleur chronique est persistante ou récurrente, dure<br />

au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale, répond mal au traitement approprié<br />

et est accompagnée d’altération durable du statut fonctionnel. Cette douleur, de<br />

niveau modéré à intense, caractérise l’arthrose dans ses phases évolutive et avancée<br />

(par opposition à la phase épisodique). L’arthrose est donc la cause essentielle de<br />

douleur articulaire « chronique et rebelle » du chien et du chat. Il s’agit d’une douleur<br />

complexe amplifi ée au niveau du système nerveux central par un phénomène<br />

d’hypersensibilisation. Cette conférence a pour objectif de faire état de ma pratique<br />

quotidienne des moyens thérapeutiques médicaux de cette maladie. Moyens qui<br />

s’appuient sur des donnés scientifi ques ou expertes, actuelles.<br />

PRÉALABLES À L’UTILISATION DES MOYENS THÉRAPEUTIQUES<br />

Confi rmation de douleur articulaire chronique<br />

Au vu de la nécessité pour l’arthrose de traitement médical prolongé il est impératif<br />

de bel et bien confi rmer le diagnostic au préalable. Ceci sans méconnaître l’absence<br />

classique de corrélation entre radiographie et clinique.<br />

Le recueil des commémoratifs est une des clés du diagnostic. Il faut savoir laisser «<br />

raconter » les signes par la personne qui connaît l’animal au quotidien plutôt que<br />

de s’appuyer sur une interprétation diagnostique préconçue. La boiterie est un signe<br />

courant d’arthrose, mais pas exclusif (notamment chez le chat). Raideurs, diffi cultés<br />

de lever ou de coucher, diffi cultés de sauts ou d’escaliers, tremblements, diminutions<br />

spontanées de l’activité physique mais aussi modifi cations comportementales (vocalises,<br />

apathie, agressivité, appréhension, troubles de l’appétit) sont autant de signes<br />

communément rapportés et associables à l’arthrose. L’ensemble des signes étant fréquemment<br />

mis en rapport avec « le vieillissement ». Or, vieillir, n’est pas une maladie<br />

alors que l’arthrose en est une !<br />

Au plan physique le praticien commencera par exclure une atteinte (concomitante<br />

?) du système nerveux puis s’appliquera à examiner le développement musculaire<br />

des membres, et les articulations appendiculaires principales, une par une. Le relief<br />

augmenté, la présence de crépitation, l’ankylose et la douleur effective sont les principales<br />

caractéristiques articulaires à apprécier. Chez le chien, j’utilise couramment<br />

une grille multiparamétrique pour caractériser le stade fonctionnel en consultation.<br />

Bilan de santé<br />

Un Examen général approfondi et une analyse des conditions de vies font partie du<br />

bilan. Un bilan sanguin comprenant des données hématologiques et biochimiques<br />

(dont albumine, potassium (chez le vieux chat), valeurs rénales et hépatiques) est de<br />

rigueur avant toute décision de traitement long.<br />

• 126 •<br />

MOYENS THÉRAPEUTIQUES MULTIMODAUX<br />

Si l’on veut bien admettre que les moyens médicaux (par opposition aux moyens<br />

chirurgicaux) ne se résument pas à l’administration de médicaments, on intègre alors<br />

la notion de traitement multimodal de l’arthrose. Cette multi - modalité est représentée<br />

sous la forme d’une pyramide à 4 niveaux :<br />

- au niveau 1 (à la base) les ANALGESIQUES à LONG TERME ;<br />

- au niveau 2 la correction de l’excès pondéral et les mesures diététiques spécifi ques ;<br />

- au niveau 3 la bonne gestion de l’activité physique ;<br />

- au niveau 4 les mesures de rééducation fonctionnelle.<br />

Analgésiques à long terme<br />

La douleur articulaire chronique requiert une médication ciblée, précoce et de longue<br />

durée.<br />

Les analgésiques, en particulier les AINS vétérinaires dotés d’une AMM spécifi que,<br />

sont la base et le fondement du traitement médicamenteux de la douleur arthrosique.<br />

Ils le sont pour leurs propriétés anti-infl ammatoires au niveau articulaire et leurs<br />

propriétés analgésiques au niveau médullaire (action sur les mécanismes de l’hypersensibilisation<br />

centrale). Une revue systématique des publications sur la gestion de<br />

l’arthrose canine (Sanderson et al. 2009), conclut à, je cite : « une confortation de<br />

haut niveau (forte preuve) concernant l’effi cacité de carprofen, fi rocoxib et meloxicam<br />

à modifi er les signes d’arthrose ».<br />

Plus tôt la douleur chronique est traitée, moins ses conséquences risquent d’être<br />

graves. Ceci est scientifi quement prouvé chez l’homme.<br />

Les effets bénéfi ques des AINS sont temps-dépendants et non dose-dépendants. Un<br />

traitement prolongé signifi e des durées d’administration AINS d’au moins six semaines<br />

d’affi lée (avis des experts du groupe P.A.N.D.A en 2007). La dose testée dans<br />

les essais cliniques et approuvée par les autorités d’enregistrement est celle qui DOIT<br />

être recommandée dans les traitements longs (sauf cas particulier de l’IRC et éventuellement<br />

des vieux chats). Des RCP, effectives en France, autorisent actuellement<br />

des durées d’administration non limitées sous suivi vétérinaire ; p.ex. pour : carprofen,<br />

fi rocoxib, meloxicam (y compris chez le chat), tepoxalin, etc. Pour le mavacoxib<br />

une pause de 1 (à 2) mois est recommandée après 6,5 mois (7 administrations) chez<br />

le chien.<br />

L’effi cacité supérieure des traitements longs (>28jours) a également fait l’objet d’une<br />

revue systématique des publications chez le chien (Innes et al. <strong>2010</strong>). Elle a mis en<br />

évidence une augmentation de l’effi cacité par rapport aux traitements courts (

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