28.11.2012 Views

Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CONGRÈS <strong>AFVAC</strong> PARIS <strong>2010</strong> 10-11-12 DÉCEMBRE<br />

sont une connaissance précise de l’extension de l’abcès. La deuxième technique est<br />

plus invasive mais elle permet un abord plus large de l’abcès [5].<br />

CONCLUSION<br />

Les deux techniques sont effi caces et ont des indications différentes suivant la localisation<br />

de l’abcès, son extension et les moyens diagnostiques mis en œuvre pour<br />

l’évaluation initiale. L’apport de l’IRM est une perspective intéressante pour l’évaluation<br />

et la prise de charge des abcès dentaires chez le lapin.<br />

• Bibliographie<br />

1. Capello, V., Clinical technique : Treatment of Periapical infection in pet rabbits and<br />

rodents. Journal of Exotic Pet Medicine. 17 (2) : p. 124-131.<br />

2. Crossley, D.A., Oral biology and disorders of lagomorphs. Vet Clin North Am Exot Anim<br />

Pract, 2003. 6 (3) : p. 629-59.<br />

3. Martinez-Jimenez, D., et al., Endosurgical treatment of a retrobulbar abscess in a rabbit.<br />

J Am Vet Med Assoc, 2007. 230 (6): p. 868-72.<br />

4. Quesenberry, K.E. and J. Carpenter, Ferrets, Rabbits and Rodents : Clinical Medicine and<br />

Surgery. 2nd ed. 2004. 461.<br />

5. Visigalli, G., A. Cappelleti, and S. Nuvoli, A surgical approach to Retrobulbar abscessation<br />

in a Pet Dwarf Rabbit. Exotic DVM, 2008. 10(1): p. 11-14.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Posters<br />

L’électrophorèse des protéines sériques du furet<br />

D. BOUSSARIE<br />

1. DMV, CHV Frégis – 43 avenue Aristide Briand – F-94110 ARCUEIL<br />

L’électrophorèse des protéines sériques a été peu utilisée chez le furet et on manque<br />

d’informations précises. Il nous a semblé intéressant d’utiliser cette technique comme<br />

examen complémentaire, pour orienter ou confi rmer le diagnostic dans diverses situations<br />

pathologiques. Notre étude porte sur une centaine de cas personnels.<br />

MATÉRIEL ET MÉTHODES<br />

Le prélèvement du sang est réalisé dans un tube sec pour éviter toute hémolyse et<br />

le sérum est recueilli après centrifugation. Le plasma ne convient pas, son analyse<br />

aboutissant à une sous-évaluation de certaines fractions protéiques, notamment des<br />

α2 globulines. Les électrophorèses ont été effectuées par le laboratoire Vebiotel. La<br />

quantifi cation des protéines ayant migré sur gel d’agarose est réalisée par densitométrie<br />

à 570 nm.<br />

RÉSULTATS<br />

Valeurs physiologiques<br />

Le taux de protéines totales est de 53 à 72 g/L chez le furet putoisé (Fitch ferret) et de<br />

51 à 74 g/L chez le furet albinos. Le taux d’albumine varie de 33 à 41 g/L chez le furet<br />

putoisé et de 26 à 38 g/L chez le furet albinos.<br />

L’électrophorèse en pathologie du furet.<br />

La maladie aléoutienne<br />

Les résultats de l’électrophorèse sont caractéristiques : l’hyperprotéinémie est parfois<br />

considérable, la concentration des protéines totales atteignant 100 à 120 g/L, voire<br />

plus ; elle est associée à une hypoalbuminémie, d’où un rapport albumine/globulines<br />

effondré. Nos tracés mettent effectivement en évidence un pic polyclonal des γ globulines,<br />

qui peut représenter de 20 à 60 % des protéines sériques totales.<br />

L’entérite catarrhale épizootique à Coronavirus (ECE)<br />

L’hypoalbuminémie est marquée chez des sujets présentant les symptômes depuis<br />

une à trois semaines ; elle est discrète lors d’une ECE en phase aiguë. On note un<br />

pic des α2 globulines ou un pic des ß1 globulines traduisant la migration des IgA au<br />

cours du phénomène infl ammatoire aigu et un pic polyclonal de γ globulines, lorsqu’il<br />

existe, nettement moins important que dans la maladie aléoutienne. Il est fréquent<br />

qu’au-delà de deux à trois semaines, une hypogammaglobulinémie traduise la faillite<br />

des défenses immunitaires acquises.<br />

DISCUSSION<br />

Hyperprotéinémie et pic polyclonal des γ Globulines<br />

L’hyperprotéinémie est surtout conséquente et signifi cative, dans la maladie aléoutienne,<br />

car elle résulte d’une augmentation des γ globulines, traduisant une augmentation<br />

des IgG et des IgM. La fraction des γ globulines peut ainsi dépasser 50 % des<br />

protéines totales. Notons cependant que quelques furets n’ont pas présenté de variations<br />

de la fraction γ : on peut suggérer que leur réponse immunitaire à l’agression<br />

virale est moindre, les souches virales n’ayant pas toutes la même immunogénicité,<br />

ou qu’ils sont en fi n d’évolution et que l’organisme n’a plus la capacité de fabriquer<br />

des immunoglobulines.<br />

• 91 •<br />

α et ß globulines<br />

La diminution des globulines est observée dans les cas d’insuffi sance hépatique et<br />

de lymphomes. Plus fréquente est leur augmentation qui traduit, par l’élévation de<br />

la fraction α2, un phénomène infl ammatoire aigu : phase aiguë des maladies hépatiques<br />

(lipidose hépatique, cholangiohépatite), ou des viroses comme l’ECE ; ce pic<br />

de la fraction α2 est souvent accompagné d’une augmentation des ß1, signe d’une<br />

synthèse accrue des IgA.<br />

Lors de l’évolution des processus aigus vers la chronicité, on observe une augmentation<br />

de la fraction ß2 des globulines, voire la présence d’un pic monoclonal traduisant<br />

la synthèse accrue des IgM, accompagnant l’augmentation des IgG au sein des γ<br />

globulines.<br />

CONCLUSION<br />

L’électrophorèse des protéines sériques permet d’orienter le diagnostic chez le furet<br />

dans de nombreux cas. Les élévations parfois considérables des γ globulines en pic<br />

polyclonal sont caractéristiques d’une maladie aléoutienne. L’électrophorèse apporte<br />

aussi des renseignements intéressants au plan du pronostic dans les affections hépatiques,<br />

l’entérite catarrhale épizootique, les lymphomes.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Traitement par radiation d’un carcinome de la glande<br />

uropygienne chez un perroquet gris du Gabon (Psittacus<br />

erithacus) C. PIGNON 1 , C. AZUMA 2 , J. MAYER 3<br />

1.Exotics Medicine Service, Tufts Cummings School of Veterinary<br />

Medicine, Foster Animal for Small Animal, North Grafton, 200 Westboro<br />

road, MA 01536, USA - 2.BSV PhD, Oncology Service, Tufts Cummings<br />

School of Veterinary Medicine - 3.Ms, dipl ABVP (exotics companion<br />

mammals), Exotics Medicine Service, Tufts Cummings School of<br />

Veterinary Medicine<br />

Un perroquet gris du Gabon femelle de 18 ans est présenté suite à la découverte,<br />

une semaine avant la consultation, d’une masse à la base de sa queue par son propriétaire.<br />

EXAMEN CLINIQUE<br />

On note une mauvaise qualité du plumage du patient, ainsi qu’un prurit localisé à<br />

la base de la queue. La glande uropygienne est hyperplasique et érythèmateuse. Sa<br />

consistance est anormalement ferme et sa vidange par taxis est impossible.<br />

TRAITEMENT<br />

L’oiseau est anesthésié, placé en décubitus sternal et la région de la glande uropygienne<br />

est préparée chirurgicalement. Une incision est initiée caudalement à la<br />

papille et est prolongée cranio-latéralement de chaque côté de la glande. On effectue<br />

une dissection qui est débutée caudalement à la glande avec une progression crâniale.<br />

On réalise une hémostase des vaisseaux sanguins irrigant la glande à l’aide<br />

d’un thermocauther. La peau est refermée à l’aide de points en U, en utilisant un<br />

fi l PDS 4.0. L’analyse histologique révèle un carcinome spinocellulaire de la glande<br />

uropygienne. Devant le caractère très invasif de ce type de tumeur, le recours à la<br />

radiothérapie est décidé. Une semaine après la chirurgie, l’oiseau est prémédiqué<br />

au butorphanol puis anesthésié au sévofl urane. La zone à irradier est délimitée en 4<br />

zones. La sonde de strontium est alors appliquée 400 secondes sur chaque site afi n<br />

de délivrer 100 Gray par zone. Une seconde session est réalisée une semaine après.<br />

La cicatrisation du site est complète à une semaine, et à cinq mois aucune récidive<br />

n’est décelée.<br />

CONCLUSION<br />

La radiothérapie donne de bons résultats chez les oiseaux. Les effets secondaires sont<br />

des brûlures superfi cielles par irradiation. Dans le cadre du traitement des carcinomes<br />

de la glande uropygienne, le propriétaire devra être informé du caractère relativement<br />

lourd des procédures et de la possibilité de récidives.<br />

• Bibliographie<br />

1 Mcwhirter P. Basic Anatomy, Physiology and Nutrition. in : Tully T, Dorestein G, Jones A.<br />

Avian medicine Handbook. Saunders Elsevier, Rochester. 2009: 1-4.<br />

2 Lightfoot T. Clinical Avian Neoplasia and oncology in : Harrison, Lightfoot. Clinical Avian<br />

Medicine. 2005 : 559-565.<br />

3 Beaufrère H, Brasseur G, Heimann M, What is Your Diagnosis? Journal of Avian Medicine<br />

and Surgery. 2007 ; 21(4):321–324.<br />

4 Nemetz L, Broome M. Strontium-90 therapy for uropygial neoplasia. Proc Annu Conf<br />

Assoc Avian Vet. 2004:15–20.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!