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Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

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CONGRÈS <strong>AFVAC</strong> PARIS <strong>2010</strong> 10-11-12 DÉCEMBRE<br />

Les vétérinaires d’Aquivet se sont engagés auprès de la profession et des propriétaires<br />

autour d’une « charte d’activités spécialisées », excluant toute activité généraliste<br />

(Tableau 1). Cette attitude volontaire va bien au-delà des exigences réglementaires<br />

actuelles de notre profession.<br />

Les vétérinaires d’Aquivet pensent que la spécialité ne doit pas limiter l’activité des<br />

généralistes. Elle augmente simplement leur responsabilité et l’obligation d’information<br />

de leurs clients. Elle leur fournit un moyen supplémentaire de fi déliser leur<br />

clientèle, en toute liberté et hors de toute contrainte administrative, en leur offrant<br />

un service supplémentaire pouvant être mis à la disposition des clients désireux des<br />

meilleurs soins pour leurs animaux. Nous croyons à une chaîne de soins compétente<br />

et harmonieuse. Nous pensons que c’est l’avenir de la profession.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

• Le Dr Didier-Noël Carlotti est un des associés de la SCM de la clinique<br />

vétérinaire Aquivet depuis son ouverture en 2006.<br />

Généraliste-spécialiste : une collaboration<br />

indispensable dans la chaine de soins : exemple<br />

d’un CHV D. SCHMIDT-MORAND<br />

Centre Hospitalier Vétérinaire Atlantia, 22 rue René-Viviani,<br />

44200 NANTES<br />

Tout ce qui a été dit précédemment (DN Carlotti) est un ensemble de valeurs et<br />

d’obligations qui concernent le CHV, avec une nuance fondamentale : le CHV assurant<br />

des urgences et une hospitalisation plus ou moins lourde, il doit gérer une clientèle<br />

« généraliste », en concurrence directe avec les confrères non-spécialisés. Donc cette<br />

pratique de la clientèle générale doit être déontologiquement sans faille, ainsi que la<br />

pratique de la clientèle spécialisée.<br />

LES VALEURS DE LA CHAINE DE SOINS<br />

Cette chaîne de soins est tournée vers le client, propriétaire d’un animal, afi n de lui<br />

proposer le maximum de qualité dans les soins apportés à ce compagnon animal.<br />

Complémentarité : une équipe pluridisciplinaire/maximum de compétences<br />

Permanence de soins : les urgences assurées, pour le client, pour le vétérinaire référent<br />

Hospitalisation : bien être animal, gestion douleur, visites et relais continuité de soins<br />

Humanité : compréhension, compassion, /client, et disponibilité/confrères<br />

Technicité : équipement de pointe, complet, avec une équipe qui sait l’utiliser<br />

Transparence : informations objectives, claires et précises/protocole de prise en<br />

charge<br />

Ensemble : propriétaires, vétérinaires traitants, équipe soignante : tous dans la même<br />

chaîne.<br />

COMMENT FAIRE ?<br />

Durant les activités quotidiennes, plusieurs canaux de clientèles sont possibles :<br />

-1- le client généraliste, habitué au CHVA, issu de l’agglomération Nantaise.<br />

-2- le client référé par son vétérinaire habituel, pour un cas spécialisé, issu de la<br />

région.<br />

-3- le client de garde, pour une URGENCE, issu de l’agglomération Nantaise, voire de<br />

la région, référé ou pas par son vétérinaire habituel.<br />

Les fl ux 2 et 3 nécessitent une organisation rigoureuse du respect de cette chaîne de<br />

soins. Tout le personnel est formé pour aller dans ce sens, sans dérogation possible.<br />

Deux types d’équipe soignante peuvent se présenter :<br />

-1- l’équipe de jour, avec des ASV professionnelles, habituées, à l’accueil, et des vétérinaires<br />

en place habitués aux échanges avec les confrères.<br />

-2- l’équipe des urgences nocturnes ou de jours fériés, avec des vétérinaires moins<br />

formatés : jeunes collaborateurs, d’origine variable (les 4 ENV françaises, les diverses<br />

Écoles européennes), ayant une expérience déontologique embryonnaire.<br />

Pour les équipes de jour, plusieurs réunions par an de chaque groupe « ACCUEIL »,<br />

« HOSPITALISATION » et « CHIRURGIE », les cahiers de dysfonctionnement, aboutissent<br />

à des procédures en place : demande systématique du vétérinaire référent, note<br />

spéciale dans la fi che VETOCOM, coordonnées automatiques, et prévision d’appel, ou<br />

de courrier, ou des deux, par le vétérinaire qui prend en charge le cas. Disponibilité de<br />

réponse aux confrères à propos de cas cliniques, de diffi cultés, ou de prise en charge<br />

de clients. En revanche, l’uniformisation de la communication est à faire…<br />

Pour les jeunes du service d’urgences, le BRÉVIAIRE DU VÉTO DE GARDE prévoit<br />

toutes ces procédures, et spécialement pour la prise en charge d’un client d’un autre<br />

vétérinaire traitant, que ce soit pour les urgences, comme pour la continuité de soins<br />

(relais d’hospitalisation), et le suivi des soins (relais d’un cas pris en urgence). Tous<br />

les matins, chaque cas vu en urgences est repris par un vétérinaire responsable, afi n<br />

d’encadrer la technicité, et la déontologie. Chaque cas nécessitant un contact déclenche<br />

l’information du confrère par le collaborateur s’étant occupé de lui. Dans<br />

la salle d’attente des urgences, des panneaux indiquent aux clients de signaler leur<br />

vétérinaire traitant, afi n d’assurer la chaîne de soins.<br />

• 71 •<br />

COMMENT LE FAIRE SAVOIR ?<br />

Nous avons voulu faire une communication classique, avec une plaquette informative<br />

déclinée dans nos valeurs et codes spécifi ques au CHVA. Un site internet est également<br />

en ébauche, depuis plus de 1 an. Mais les choses évoluent, et nous avec : la<br />

plaquette informative a été transformée en plaquette communicative, justement à<br />

propos de la chaîne de soins, tournée aussi bien vers le client propriétaire d’animal,<br />

que vers le confrère partenaire du CHVA.<br />

COMMENT VOIR L’AVENIR ?<br />

Le constat d’aujourd’hui : à Nantes, le service de garde qui tournait en alternance<br />

dans les cabinets de l’agglomération a implosé : les confrères volontaires pour faire<br />

des gardes ont diminué très fortement, alors que la démographie vétérinaire locale<br />

ne fait qu’enfl er. De plus le service des URGENCES de l’ENVN est maintenant très<br />

actif. Nous avons vécu depuis 25 ans avec le service 24H/24H de la Clinique Anne<br />

de Bretagne, puis depuis 4 ans avec le service du CHVA, qui s’est particulièrement<br />

développé. Seuls restent quelques confrères continuant leur garde, sinon tous les<br />

autres reportent leur permanence de soins sur les deux services importants en place<br />

dans l’agglomération Nantaise. Et les nouveaux confrères n’ont aucune envie de faire<br />

changer cet état de fait typique de la canine : « Moins je fais de garde, mieux je<br />

me porte… »<br />

Pour les confrères référents, 800 adresses de confrères sont enregistrées dans le logiciel<br />

professionnel. 300 confrères sont actifs sur une période de 1 an, avec l’éternelle<br />

règle statistique « 80/20 » : moins de 20 % de ces confrères sont très actifs, avec plus<br />

de 10 cas envoyés par an, et plus de 80 % avec 1 ou 2 cas envoyés par an. L’activité<br />

pourrait être sans doute beaucoup plus importante, selon les liens entre les confrères.<br />

L’idée de « SON » client, qui appartient à « SA » clientèle reste une valeur ancestrale,<br />

dans les esprits de nos confrères. L’idée de « NOTRE » client, dans « NOTRE »<br />

chaîne de soins est beaucoup plus proactive, et nécessite une confi ance, et surtout<br />

une transparence irréprochable. Les soins apportés à un propriétaire doivent être<br />

en théorie de qualité. On peut imaginer que les soins « proposés » peuvent être de<br />

qualité idéale. C’est là que la chaîne de soins, avec une référence bien menée, mais<br />

plus systématique serait un avenir plus fi able pour les propriétaires d’animaux, qui<br />

demeurent, bien entendu seuls juges sur la direction à prendre : « je reste au niveau<br />

basique, ou je veux utiliser le top de ce qui est disponible… ».<br />

À ce jour, le référent habituel est un confrère sans liaison autre que des rapports<br />

humains, parfois amicaux, entre des professionnels qui connaissent l’apport d’un ou<br />

de plusieurs autres professionnels. Leur relation n’est même pas contractuelle, et<br />

encore moins fi nancière, car cette frontière reste taboue dans notre société française.<br />

Pourtant la notion de réseau commence à poindre le bout de son nez. La mise en<br />

commun d’un matériel, d’une équipe liant les connaissances, et allant très loin dans<br />

les spécialités, aboutit à un service certainement de meilleure qualité pour le consommateur,<br />

encore une fois libre de son choix. On peut imaginer des sites professionnels<br />

liés cette fois-ci plus fort avec un pôle de haute technicité, qui proposerait plus systématiquement<br />

une gamme de soins à un client perçu comme « NOTRE » client, et pas<br />

comme « MON » client que je dois seul servir.<br />

Ces liens peuvent être contractuels, voire fi nanciers, dans les modèles qui s’entrevoient<br />

pour les années à venir, en toute légalité, et surtout, en toute transparence<br />

pour le client consommateur.<br />

Cet avenir très stimulant doit laisser voir les notions de « chaîne » : cela peut être une<br />

notion de carcan qui a entravé les prisonniers et les esclaves depuis que les hommes<br />

existent, cela peut être une fi le continue d’hommes se tenant la main, pour s’aider<br />

voire pour contester et infl échir une autorité, cela peut être aussi une courroie qui<br />

entraîne à distance l’énergie d’un moteur, pour faire avancer un travail. Chacun verra,<br />

selon son esprit, la chaîne qu’il veut bien voir…<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

• Néant<br />

Comment optimiser la mise en œuvre d’un réseau de<br />

compétences ?<br />

R. GELLÉ<br />

Texte non remis<br />

Le suivi au long cours : motiver, facturer<br />

C. NAVARRO<br />

Trésorier du GERM<br />

Certaines maladies rencontrées en clientèle que l’on peut qualifi er de chroniques,<br />

rebelles ou récidivantes entraînent la nécessité d’une prise en charge particulière de<br />

la part du vétérinaire : en effet, afi n d’assurer le meilleur service et ainsi de mieux<br />

soigner l’animal, le praticien doit se transformer en véritable “coach” du propriétaire<br />

afi n d’éviter la lassitude dont ce dernier pourrait être victime.<br />

Cette lassitude, tout à fait compréhensible, est responsable d’une perte de motiva-

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