Le Figaro: le crépuscule sanglant de l'Algérie Française
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Dniepr
L’Etat (Rus’) de Kiev (IX e -XI e siècle)
Pologne
Baltes
Dniestr
Rus’
de Kiev
Kiev
Dniepr
Frontière
actuelle de
l’Ukraine
Don
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Principauté
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Rus’
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Principauté
de Moscou
Horde d’or
Don
ACTUALITÉ DE L’HISTOIRE
10
h
Hongrie
400 km
Danube
Empire
byzantin
Petchenègues
Mer Noire
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Hongrie
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400 km
Hongrie
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Russie
Don
Danube
400 km
Valachie
Empire
ottoman
Mer Noire
400 km
Valachie
Danube
Empire
ottoman
Mer Noire
mariage que l’on cite le plus en France est
naturellement celui de sa fille Anne de Kiev
avec Henri I er , roi des Francs, en 1051.
LIGNE DE PARTAGE EST-OUEST
La première division de la Rus’ intervint au
XIII e siècle lors des invasions mongoles.
Venus d’Asie, les Mongols et leurs supplétifs,
les Tatars, combattants aguerris et bien disciplinés,
soumirent les principautés les unes
aprèslesautres,obligeantleursprincesàverser
le tribut. Ceux qui résistaient le payaient
lourdementparlamiseàsacdeleursvilleset
la décimation de leur population. Après la
prise et la destruction de Kiev, en 1240, tous
lesprincesdelaRus’avaientprêtéallégeance
aux Mongols. Leur chef, Batu Khan, petit-fils
deGengisKhan, établitsonkhanat,laHorde
d’or, sur le cours de la basse Volga, De là, il
pouvait lancer des expéditions punitives
contre ceux des princes qui ne respectaient
pas leurs engagements. En réalité, il n’y avait
pas de véritable occupation : la crainte de
représailles suffisait à faire régner l’ordre.
Evidemment, plus les principautés étaient
proches, plus elles se tenaient tranquilles.
A l’ouest, la soumission était moindre car
lamenaceétaitpluslointaine.Dansl’importante
et très riche principauté de Galicie-
Volhynie, frontalière de la Hongrie, de la
Pologne et de la Lituanie, le prince Daniel
(1201-1264), qui, comme ses homologues,
avait prêté serment d’allégeance au khan,
trouvaquesonéloignementpouvaitluipermettre
deselibérer desonvasselage.Iltenta
de créer une vaste coalition de puissances
d’Europe centrale et il établit des liens solides
avec les familles régnantes hongroises
et polonaises. Contrairement à la Galicie-
Volhynie orthodoxe, ces puissances étaient
catholiques, mais il n’échappait pas à Daniel
qu’un rapprochement avec la papauté
pouvait contribuer à souder une véritable
alliance des royaumes chrétiens contre les
Mongols. Contre l’avis de son clergé et de
ses nobles, les boïars, Daniel reconnut
alors l’autorité du pape Innocent IV qui, en
échange, accepta de faire de lui non plus un