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Hoeï-lan-ki, ou l'Histoire du Cercle de Craie - Chine ancienne

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Le cercle <strong>de</strong> craie<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une fille en mariage. "Aller à Lin-khiong 41 " : s’amuser<br />

auprès <strong>de</strong>s belles. "Mettre Ngo-<strong>ki</strong>ao dans une maison d’or 42 " : prendre<br />

une femme p<strong>ou</strong>r ép<strong>ou</strong>se. "Dormir sur les hauteurs <strong>du</strong> mont Tong-<br />

chan 43 ", <strong>ou</strong> "dormir sur une hauteur" : être retiré <strong>de</strong>s affaires, vivre<br />

dans la retraite. "Descendre le siège <strong>de</strong> p.XXVI Tchhin-fan 44 " : inviter<br />

quelqu’un à rester, à c<strong>ou</strong>cher. "Ép<strong>ou</strong>sseter son bonnet 45 " : compter sur<br />

la recommandation d’un ami. "Apercevoir la vapeur r<strong>ou</strong>ge <strong>de</strong>s<br />

immortels 46 " : pressentir, <strong>de</strong>viner à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> quelque circonstance<br />

l’arrivée <strong>de</strong> quelqu’un. "Lier l’herbe 47 " ; "rapporter <strong>de</strong>s bracelets dans<br />

son bec" : témoigner sa reconnaissance.<br />

On ferait d’étranges contre-sens, si, ignorant le trait historique <strong>ou</strong><br />

fabuleux auquel une expression poétique se rapporte, on donnait à<br />

chaque mot qui la compose, la signification qu’il a communément. T<strong>ou</strong>t<br />

le mon<strong>de</strong> connaît le célèbre poète Li-thaï-pe, qui, suivant une opinion<br />

en mariage celle que v<strong>ou</strong>s aurez désignée en tirant un <strong>de</strong>s cordons. Y<strong>ou</strong>en-tchin tira le<br />

cordon r<strong>ou</strong>ge, et obtint la cinquième fille, qui était une personne accomplie.<br />

41 Lin-khiong est le lieu où s’enfuit Sse-ma-siang-j<strong>ou</strong> avec Wen-<strong>ki</strong>un, fille <strong>de</strong> Tcho-<br />

wang-sun. Thang-chi, l. IV, fol. 22.<br />

42 King-ti <strong>de</strong>manda à W<strong>ou</strong>, son fils, encore en bas âge, s’il désirait <strong>de</strong> prendre une<br />

femme. "Je désire, répondit-il, d’ép<strong>ou</strong>ser une sœur <strong>de</strong> l’empereur." Comme la princesse<br />

Ngo-<strong>ki</strong>ao était prés d’eux, assise dans un fauteuil, King-ti la montrant à son fils, lui<br />

<strong>de</strong>manda s’il aimait Ngo-<strong>ki</strong>ao. "Si je l’obtiens, répartit l’enfant, je veux la mettre dans<br />

une maison d'or."<br />

43 Sie-ngan, qui vivait s<strong>ou</strong>s les Tsin, se refusa longtemps aux invitations <strong>de</strong>s princes<br />

qui l’appelaient auprès d’eux. Il bâtit une petite maison sur le mont Tong-chan, où il<br />

cultivait les lettres dans le calme <strong>de</strong> la retraite. Le mont Tong-chan est situé dans le<br />

district <strong>de</strong> Lin-ngan, <strong>de</strong> la province <strong>du</strong> Tche-<strong>ki</strong>ang.<br />

44 Siu-tchi, qui vivait s<strong>ou</strong>s les Han, était un lettré distingué <strong>de</strong> Nan-tche<strong>ou</strong>. Tchhin-fan,<br />

g<strong>ou</strong>verneur <strong>de</strong> cet arrondissement, était d’un caractère hautain, et recevait peu <strong>de</strong><br />

visites. Il avait un siège qu’il réservait à son ami Siu-tchi. Quand celui-ci était absent, il<br />

le suspendait le long <strong>du</strong> mur ; à son arrivée, il le <strong>de</strong>scendait. Le poète Li-thaï-pe dit :<br />

"P<strong>ou</strong>r les lettrés distingués (Ts<strong>ou</strong>ï-kong), détache s<strong>ou</strong>vent le siège <strong>de</strong> Tchhin-fan",<br />

c’est-à-dire, les invite s<strong>ou</strong>vent à <strong>de</strong>meurer chez lui.<br />

45 Kong-iu, qui vivait s<strong>ou</strong>s Y<strong>ou</strong>en-ti <strong>de</strong> la dynastie <strong>de</strong>s Han, était très lié avec Wangyang.<br />

Celui-ci ayant été nommé g<strong>ou</strong>verneur <strong>de</strong> I-tche<strong>ou</strong>, Kong-iu fut ravi d’apprendre<br />

la promotion <strong>de</strong> son ami, espérant d’être recommandé par lui à l’empereur. Un j<strong>ou</strong>r, se<br />

préparant à le féliciter, il ép<strong>ou</strong>sseta son bonnet, et l’attendit chez lui. Wang-yang lui fit<br />

donner la charge <strong>de</strong> <strong>ki</strong>en-i-ta-f<strong>ou</strong> Voy. Thang-chi, liv. 9, fol. 16.<br />

46 Dans le district <strong>de</strong> Ling-pao, <strong>de</strong> la province <strong>du</strong> Ho-nan, il y a un défilé appelé Hank<strong>ou</strong>-k<strong>ou</strong>an.<br />

Le gardien, <strong>de</strong> ce défilé, nommé Yn-hi, aperçut une vapeur r<strong>ou</strong>ge qui venait<br />

<strong>de</strong> l’occi<strong>de</strong>nt, et alla au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> Lao tsee, qui lui donna le Tao-te-<strong>ki</strong>ng (le livre <strong>de</strong> la<br />

Raison et <strong>de</strong> la Vertu). Ils voyagèrent ensemble dans les plaines <strong>de</strong> sable m<strong>ou</strong>vant ;<br />

mais personne ne sait où ils finirent leurs j<strong>ou</strong>rs.<br />

47 Voyez la note 141.<br />

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