Romanist: Im Dienste der deutschen Nation - KOBRA - Universität ...

intellectuelle entre Wechssler et Schwarz. Cependant, alors que Schwarz considère le
national-socialisme comme étant le nec plus ultra, ce n’est pas le cas chez Wechssler. Le
national-socialisme reste, pour lui, un moyen pour atteindre un autre objectif, le « paradiso »
qui n’est, par contre, pas précisé 1968 . La seule chose que l’on apprend, c’est que dans ce
« tout » règnerait la paix. Schwarz est beaucoup plus belliqueux et ne prône pas seulement la
prédominance intellectuelle des Allemands: Il est convaincu que les autres nations
européennes restent pour toujours des nations « chicaneuses et égoïstes » et qu’elles se
« calmeraient » uniquement « en face du sang et du fer ». C’est pour cela que « l’épée de
l’arbitre doit à tout moment être tranchante et aiguisée » : « Une telle épée pourrait seulement
être l’épée allemande » 1969 . Et pendant que Schwarz développe ses idées concernant le
« socialisme de l’honneur des peuples », marqué par « l’expérience nationale » (völkisches
Erleben) et « l’amour fraternel national » (völkische Bruderliebe) 1970 , Wechssler regrette, dès
1939, que sa propre pensée soit devenue « négligeable, sans effet, vaine » et se demande « si
les hommes vont, un jour, retrouver l’humanité » 1971 .
Par la suite, à intervalles de deux ans, Wechssler écrit deux articles sur l’ontologie de Nicolai
Hartmann 1972 et traite dans un dernier article « du principe de l’ordre intellectuel dans la
littérature et l’art castillans » 1973 .
Enfin, un autre personnage requiert toute notre attention, c’est celui du philosophe Hans
Leisegang (1890-1951) qui était surtout connu pour ses écrits sur la philosophie helléniste et
sur la gnose 1974 . En 1928, Wechssler avait lu ses « Denkformen » 1975 et avait rencontré
Leisegang lors d’une visite à Leipzig 1976 . Ensuite, en 1929, Leisegang rédige un article pour la
1968 Wechssler avait prévu de publier une deuxième partie d’„Esprit und Geist“ traitant du „paradiso“. Selon
Pierre Bertaux, lecteur chez Wechssler en 1927, le manuscrit aurait réellement existé. Pourtant il n’a jamais été
publié. Cf. Bertaux, Pierre: Un normalien à Berlin. Lettres franco-allemandes 1927-1933, PIA, Asnières 2001,
p.133.
1969 Ibidem, p. 51.
1970 Schwarz, Hermann: Zur philosophischen Grundlegung des Nationalsozialismus, Berlin 1936, p. 30.
1971 Staatsbibliothek zu Berlin, Handschriftenabteilung: Wechssler, Eduard, Autogr. I/1936-16, Bl. 20, Wechssler
an Adolf Linde v. 11. September 1939.
1972 Wechssler, Eduard: „Nicolai Hartmanns kritische Ontologie als Grundwissenschaft und ihre Bedeutung für
die Geistesgeschichte“, in: Germanisch-Romanische Monatsschrift, 28.Jg./1940, pp. 1-24. Ders.: „Goethe und
die Ontologie von heute“, in: Germanisch-Romanische Monatsschrift, 30.Jg./1942, pp. 229-257. Wechssler
traite de ce sujet toujours dans le cadre des „Denkformen“, car „l’ontologie inhérente à la pensée de Leisgang“
est celle de Nicolai Hartmann. Cf. Drapatz, Christoph: „`Die Wahrheit wird euch frei machen. ´ Hans Leisegangs
geistige Haltung“, in: Kodalle, Klaus-M. (Hg.): Philosophie eines Unangepassten: Hans Leisegang, Würzburg
2003, p. 88.
1973 Wechssler, Eduard: „Das Prinzip der geistigen Ordnung in der kastilianischen Literatur und Kunst“, in:
Marburger Jahrbuch für Kunstwissenschaft Bd. 13, Magdeburg 1944, pp. 69-84.
1974 Vgl. zu Leisegang: Kodalle, Klaus-M. (Hg.): Philosophie eines Unangepassten: Hans Leisegang, Würzburg
2003.
1975 Leisegang, Hans: Denkformen, Berlin und Leipzig 1928.
1976 Wechssler, Eduard: Die Generation als Jugendreihe und ihr Kampf um die Denkform, Leipzig 1930, p. IX.
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