etymons grecs et latins du vocabulaire scientifique français - Pot-pourri
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- III -<br />
Sont considérés comme tels dans le cadre de c<strong>et</strong>te recherche :<br />
1. des mots <strong>grecs</strong>* proprement dits, parmi lesquels, quelques uns, très rares, sont d’origine égyptienne ou<br />
orientale, comme par exemple l’étymon *<strong>du</strong> mot naphte.<br />
2. des étymons* <strong>latins</strong>* d’origine grecque* ; ex : meconium.<br />
Etant donné, la supériorité culturelle que la plupart des Romains accordaient à la langue grecque*, qu’ils<br />
pratiquaient couramment à divers niveaux (sans pour autant toujours aimer les Grecs de leur époque !),<br />
nombreux sont les termes <strong>grecs</strong>*, qui ont été, depuis l’époque républicaine <strong>et</strong> surtout à partir <strong>du</strong> 3 e s. A.C.,<br />
adaptés en latin*. Certains termes font l’obj<strong>et</strong> d’une tra<strong>du</strong>ction élaborée. Ex : Nτοµα désignant les plus<br />
p<strong>et</strong>ites parties possible de telle ou telle matière, les atomes, signifie littéralement (corps) indivisibles <strong>et</strong><br />
sera tra<strong>du</strong>it en latin* par indiui<strong>du</strong>a (corpora).<br />
Par contre, de très nombreux mots <strong>grecs</strong>* ne sont que simplement transcrits, désinence comprise, comme<br />
ce fut le cas à l’époque impériale <strong>et</strong> surtout dans l’Antiquité tardive (4 e , 5 e siècle P.C .<strong>et</strong> au-delà), souvent<br />
de manière variable. Toute adaptation ou transcription en latin*, à partir de laquelle sont formés les<br />
dérivés <strong>français</strong>, est toujours mentionnée après l’étymon grec. Ex : DRUPE δυπτής – lat. drupa (oliua)<br />
Entrent aussi dans c<strong>et</strong>te catégorie des termes de latin* <strong>scientifique</strong> formés sur des étymons* <strong>grecs</strong>, depuis<br />
le Moyen Age jusqu’à nos jours. Ex : DROS(O)- – lat.sc. drosera<br />
3. Des étymons* <strong>grecs</strong> * qui sont passés par une autre langue vivante avant d’être utilisés en <strong>français</strong>.<br />
Ex : IND(IGO)- (esp) – v. IND(O)- 3….<br />
Etymons* <strong>latins</strong> *<br />
Sont ici considérés comme tels :<br />
1. des mots <strong>latins</strong> proprement dits, certains pouvant être d’origine étrusque* ou gauloise *. Ex : sapin<br />
2. des termes <strong>scientifique</strong>s latinisés, forgés depuis l’époque médiévale, à base d’étymons*d’origines<br />
diverses, sauf grecque, ou dérivant de noms propres latinisés par des finales -ia ou -ium. Soulignons que<br />
le latin* est au Moyen Age <strong>et</strong> à la Renaissance la langue de l’enseignement universitaire <strong>et</strong> que ce n’est<br />
que progressivement depuis le 16 e siècle qu’il y a cédé la place aux langues modernes. Subsiste toutefois<br />
la latinisation des dénominations <strong>scientifique</strong>s, ce qui en perm<strong>et</strong> l’usage international . Ex : camélia,<br />
kalium, einsteinium, sodium, points<strong>et</strong>tia, ytterbium.<br />
3. Des étymons* d’origine latine qui sont passés d’abord par une autre langue vivante que le <strong>français</strong>. Ex :<br />
isol- (ital) isola : île – v. insul- ex : isolateur, isolation