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etymons grecs et latins du vocabulaire scientifique français - Pot-pourri

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- IV -<br />

L<strong>et</strong>trine<br />

PRÉSENTATION DU MANUEL<br />

Chaque l<strong>et</strong>tre de l’alphab<strong>et</strong> en grand caractère intro<strong>du</strong>it sa liste de transcriptions des étymons*. Elle est suivie,<br />

le cas échéant, d’un avertissement servant à faciliter les recherches dans le cas d’une liste comprenant des<br />

préfixes* qui interviennent dans la construction de nombreux mots composés.<br />

Entrées<br />

Transcription des étymons*<br />

1. Respectant à l’intérieur de chaque liste l’ordre alphabétique, les transcriptions des étymons*, simples ou<br />

composés, servent d’entrées <strong>et</strong> sont écrites en majuscules pour le grec <strong>et</strong> en minuscules pour le latin. Ces<br />

transcriptions peuvent être celle d’un mot entier, (ex : MYGALE) ou <strong>du</strong> radical d’un seul étymon (ex :<br />

CACT-) ou encore d’un radical reprenant deux étymons* ou plus, dans le cas de mots composés, soit qu’il<br />

en existait déjà dans la langue ancienne (ex : conjonct-), soit qu’ils aient été créés en <strong>français</strong> (ex :<br />

adsorpt-).<br />

2. Une entrée peut comporter une partie en majuscule, l’autre en minuscule, si grec* <strong>et</strong> latin* entrent tous<br />

deux dans la composition <strong>du</strong> mot. Ex : Avenin, STHRUTIONIformes.<br />

3. Lorsque l’étymon* est identique en latin* <strong>et</strong> en grec*, sans qu’il y ait eu d’emprunt d’une langue à l’autre<br />

ou que la dérivation procède au moins à part égale <strong>du</strong> radical latinisé, l’entrée est présentée à la fois en<br />

majuscules <strong>et</strong> en minuscules. Ex : EGO(-), égo(-) ; SACCHARO- / sacchari-<br />

4. La racine* est citée <strong>et</strong> écrite en grec lorsqu’elle est commune à des étymons* <strong>grecs</strong> <strong>et</strong> <strong>latins</strong>, sans qu’il<br />

y ait eu nécessairement d’emprunt au grec* par le latin* ; elle est illustrée soit directement par des mots<br />

<strong>grecs</strong>* <strong>et</strong> <strong>latins</strong>* qui s’y rattachent, soit par renvoi aux entrées d’étymons*qui en découlent. Ex : v. BAS(I)-<br />

5. Les transcriptions prennent souvent, <strong>et</strong> surtout dans le cas de substantifs* <strong>grecs</strong>* utilisés comme<br />

étymons*, des formes différentes selon la place qu’occupe le radical de l’étymon* dans les dérivés :<br />

S soit en début de mot (ex : LOG(O)-) éventuellement précédé d’un préfixe*, avec une voyelle de liaison, présentée entre<br />

parenthèse si elle n’apparaît pas dans tous les composés.<br />

S soit en fin de mot (ex : -LOGIE, -LOGISME, -LOGUE, -LOGISTE);<br />

S soit utilisé seul ou en fin de mot (ex : (-)LOGIQUE, (-)LOGISTIQUE).<br />

La plupart <strong>du</strong> temps, ces divers états de l’étymon*, sauf différence trop grande, sont présentés dans la<br />

même entrée.<br />

D’une façon assez générale, la place dans le dérivé d’un étymon*-substantif* est fonction <strong>du</strong> sens qu’il<br />

a dans ce dérivé (il peut en avoir plusieurs de manière absolue) <strong>et</strong> surtout <strong>du</strong> rapport qu’il a dans le dérivé avec<br />

l’étymon* qui le suit, par exemple :<br />

S logopède : littéralement celui qui é<strong>du</strong>que (-pède) le langage (logo-), donc logo- est l’obj<strong>et</strong> de l’action<br />

indiquée par -pède ; de même gamétogénèse : formation (-génèse) des gamètes ;<br />

S parthénogénèse : littéralement le fait d’être engendré (-génèse) par une vierge ; parthéno- est donc le<br />

suj<strong>et</strong> de l’action exprimée par -génèse.<br />

Nous r<strong>et</strong>iendrons donc que l’étymon*- substantif* occupant la première partie <strong>du</strong> dérivé composé est soit<br />

obj<strong>et</strong>, soit suj<strong>et</strong> de l’action exprimée par l’étymon qui le suit.<br />

Toutefois, il existe des exceptions dans lesquelles l’étymon exprime l’action. Si philologue indique celui<br />

qui s’intéresse (philo-) à la langue (-logue), pharmacologue, lui, signifie littéralement celui qui étudie (logue)<br />

les médicaments (pharmaco-). Donc -logue exprime l’action qui a pour obj<strong>et</strong> pharmaco-.<br />

Par ailleurs, on observe aussi un certain flottement dans la formation d’adjectifs composés ; on trouve par<br />

exemple génito-urinaire à côté de uro-génital.

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