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Les effets de la contamination d'un milieu de ... - Archipel - UQAM

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col<strong>la</strong>boration avec le Centre <strong>de</strong>s Gouverneurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville et un journal local (voir fig.<br />

1.8 et 1.9). Tout au long <strong>d'un</strong>e année, j'ai i<strong>de</strong>ntifié <strong>de</strong>s réseaux sociaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville.<br />

Par un jeu épisodique mensuel, j'ai correspondu avec les citoyens en passant par le<br />

journal local. En premier lieu, j'ai choisi dix noms au hasard dans l'annuaire<br />

téléphonique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville. Puis, après l'approbation <strong>de</strong>s personnes contactées, j'ai<br />

<strong>la</strong>ncé un appel à tous par l'entremise du journal local. J'invitais tous ceux qui<br />

connaissaient les personnes nommées à s'i<strong>de</strong>ntifier en envoyant au Centre<br />

d'exposition <strong>de</strong>s Gouverneurs une photographie d'eux-mêmes et en nous décrivant<br />

en quelques mots les liens qui les rattachaient à <strong>la</strong> ou aux personnes concernées.<br />

Le mois suivant, je citais dans le journal local toutes les personnes qui avaient<br />

répondu au premier jeu. À chaque mois, les noms <strong>de</strong>s répondants du mois<br />

précé<strong>de</strong>nt figuraient dans le journal, re<strong>la</strong>nçant ainsi le jeu. Lorsque l'année fut<br />

écoulée, j'ai organisé les photographies reçues en les liant en réseau avec les<br />

messages <strong>de</strong>s répondants. Ainsi s'est formé un petit réseau affectif à travers les<br />

habitants <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville.<br />

En 2007, en col<strong>la</strong>boration avec l'artiste Christianne Bail<strong>la</strong>rgeon, j'ai développé<br />

le projet L'art qui se vit, manigance artistique (voir fig. 1.10 et 1.11). L'intention était<br />

<strong>de</strong> créer une instal<strong>la</strong>tion interactive interdisciplinaire par <strong>la</strong>quelle le visiteur serait en<br />

mesure <strong>de</strong> faÎre l'expérience <strong>de</strong> <strong>la</strong> création. Par ce projet, nous voulions faire<br />

prendre conscience à chacun <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur qu'il a dans <strong>la</strong> société. De plus, le projet a<br />

été conçu afin <strong>de</strong> permettre aux jeunes élèves <strong>de</strong>s écoles primaires <strong>de</strong> col<strong>la</strong>borer<br />

pleinement à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> l'œuvre en inscrivant leur participation matériellement<br />

par l'insertion <strong>d'un</strong> objet. Il en résulte une œuvre qui explore cette citation <strong>de</strong> Lebret :<br />

« L'autre, tout autre, est toujours quelqu'un d'immense à côté <strong>de</strong> moi» (cité par<br />

Avan, Fa<strong>la</strong>r<strong>de</strong>au et Stiker, 1988, p. 42). L'œuvre proposée comportait plusieurs<br />

aspects: une instal<strong>la</strong>tion-performance, une vidéo en direct et une en différé, un<br />

présentoir d'objets permettant l'échange entre les participants présents à<br />

l'instal<strong>la</strong>tion et ceux qui étaient passés antérieurement, <strong>de</strong>s tapis <strong>de</strong> traces<br />

accumu<strong>la</strong>nt les gestes <strong>de</strong> tous les visiteurs, un lieu <strong>de</strong> rencontre et <strong>de</strong>s tables <strong>de</strong><br />

travail. Elle unissait ainsi l'éphémère et le durable. D'abord expérimentée au Centre<br />

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