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MAP Technical Reports Series No. 106 UNEP

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Studi Ricerche Risorse Biologiche Marine Cesetanico 1988; Regione Emila-Romagna 1988).<br />

En 1982-83, des eaux vertes (3.000.000 cellules/l) ont été observées dans la baie de Vilaine et<br />

Marennes (Lassus, 1984).<br />

Genre ALEXANDRIUM Halim (=GONYAULAX)<br />

Alexandrium monilata (= Gonyaulax monilata), un dinoflagellé commun du golfe du<br />

Mexique, excrète une substance qui est toxique pour le poisson (Gates et Wilson 1960; Aldrich<br />

et al., 1967) mais qui n'affecte pas le poussin, la souris ou d'autres animaux à sang chaud (Ray,<br />

1971). Les huîtres du golfe du Mexique ne filtrent plus l'eau quand elles sont exposées à A.<br />

monilata. Clemons et al. (1980) ont essayé d'obtenir la toxine pure en suivant la toxicité pour la<br />

blatte d'Allemagne et l'activité hémolytique. Dans leur expérimentation, la toxicité a été trouvée<br />

dans la fraction hydrosoluble d'une gamme moléculaire supérieure à 100.000.<br />

Alexandrium tamarensis, provenant de la côte anglaise, a entraîné de la mortalité chez<br />

des animaux aquatiques, tandis que celui provenant de la côte atlantique du Canada n'a jamais<br />

produit pareils effets (Ray, 1971).<br />

En Méditerranée, dans une lagune située à l'est de la baie d'Alexandrie, des épisodes<br />

d'eaux rouges causées par Alexandrium minutum sont des phénomènes qui réapparaissent<br />

l'été depuis le premier observé en 1958 (Halim, 1960). Il se produit une mortalité parmi le<br />

poisson, par obstruction des branchies, mais on n'a pas relevé de toxines (Halim, 1989).<br />

Gonyaulax polyedra, signalé comme ichthyotoxique (Ballantine et Abbnott, 1957;<br />

Schradie et Bliss, 1962; Reish, 1963) et responsable de mortalité parmi les jeunes huîtres<br />

(Paulmier, 1977), a provoqué en mer Adriatique (côte d'Emilie-Romagne et baie de Spalato) une<br />

"pêche facile" et une mortalité parmi le poisson et les mollusques que l'on attribuée à un déficit<br />

en O 2 (Viviani, 1977a; Marasovic et Vukadin, 1982).<br />

Genre GYRODINIUM<br />

Dans les proliférations de Gyrodinium aureolum, directement rattachées à<br />

Gymnodinium nagasakiense du Pacifique (qui entraîne au Japon une mortalité chez le poisson),<br />

on a décrit des phénomènes de mortalité du poisson et des saumons d'élevage sur les côtes<br />

irlandaise, galloise et scandinave, et d'invertébrés après 1966 (Tangen 1977; Ottway et al., 1979;<br />

Whiddows et al., 1979; Roberts et al., 1983). A la fin des années 1980, il a été mis en évidence<br />

que l'effet ichtyotoxique, au niveau des fonctions branchiales, du dinoflagellé sus-mentionné, est<br />

dû à des acides gras polyinsaturés et à du monoacyl-digalactosyl glycérol, qui ressemble à<br />

l'hémolysine-2 d'Amphidinium carteri (fig. 16) (Yasumoto et al., 1990).<br />

Gyrodinium spirale est une cellule relativement grosse (40-200 µm) sans activité de<br />

photosynthèse, capable de capturer des proies vivantes, répandue dans de nombreuses mers,<br />

y compris la côte européenne de l'océan Atlantique et aussi la côte méditerranéenne de la<br />

France. Dans la lagune de Thau (eaux saumâtres), ce dinoflagellé a occasionné en 1985 la<br />

destruction de 600 tonnes de moules et de 10 tonnes d'huîtres chez lesquelles on n'a pas<br />

décelé la présence de biotoxines et pour lesquelles aucun cas de biointoxication chez l'homme<br />

n'a été communiqué (Tournier et Guillon, 1985). Gyrodinium spp. représente, pendant l'été, les<br />

espèces les plus abondantes de la fraction "dinoflagellés" du golfe de Trieste (Cabrini et al.,<br />

1989).

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