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MAP Technical Reports Series No. 106 UNEP

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d'"eaux anormalement colorées" sont observés. L'absence de mortalité dans un délai<br />

de 96 heures donne à penser qu'il n'existe pas de biotoxines hydrosolubles, alors<br />

qu'une mortalité élevée suggère leur présence. Avec un taux de mortalité élevé, il<br />

convient de prendre en considération le type de phytoplancton, et l'on commence les<br />

recherches pour l'extraction ou l'isolement des biotoxines.<br />

(c) Tests de toxicité aiguë sur des souris en recourant à des échantillons d'eau de<br />

mer, de phytoplancton et à des extraits de moules<br />

(i) Extraction directe des biotoxines de l'eau et du phytoplancton<br />

Les biotoxines peuvent être hydrosolubles ou liposolubles. Les toxines hydrosolubles<br />

peuvent être en solution ainsi que dans les cellules de phytoplancton, les toxines<br />

liposolubles ne sont décelées que dans les cellules ou dans la matière particulaire. On<br />

peut, dans un premier temps, obtanir la concentraiton du phytoplancton par filtration au<br />

moyen de filtres Millipore ou par centrifugation. Dans le cas de toxines liposolubles<br />

provenant de G. breve, l'extraction directe par éthyl-éther (McFaren et al., 1965;<br />

Cummins et al., 1968) à partir de 2 à 16 litres d'eau de mer permet d'établir la<br />

présence de biotoxines par évaporation de l'extrait à l'éther et l'injection intrapéritonéale<br />

de la fraction lipidique chez des souris de 19-23 g (Cummins et al., 1968). Pour une<br />

preuve plus générale de la toxicité chez des souris, il est possible de recourir soit à des<br />

extraits par filtration soit aux résidus de centrifugation. Cependant, pour réaliser des<br />

études plus détaillées sur la nature chimique de la toxine, il est nécessaire d'utiliser un<br />

filet à plancton approprié afin d'en recueillir des quantités suffisantes et d'y appliquer<br />

des techniques d'extraction des toxines hydrosolubles (AOAC, 1970) et liposolubles<br />

(McFarren et al., 1965; Scheuer et al., 1967; Bagnis et al., 1974).<br />

(ii) Concentration des biotoxines au moyen de Mytilus galloprovincialis ou de Mytilus<br />

edulis<br />

Une autre méthode très utile pour établir ou écarter la présence de biotoxines du type<br />

PSP ou NSP dans l'eau de mer anormalement colorée consiste à filtrer l'eau de mer<br />

dans des bacs de 100 litres contenant des moules en bonne santé sur une période de<br />

plusieurs jours jusqu'à ce que l'eau devienne transparente ou claire et, si nécessaire,<br />

de répéter l'opération pendant une semaine (Viviani, 1977a). Les biotoxines de type<br />

hydrosoluble (AOAC, 1970) et liposoluble (McFaren et al., 1965) sont extraites des<br />

moules et testées chez des souris.<br />

(d) Test de l'hémolyse des globules sanguins de souris d'extraits obtenus à partir<br />

d'eaux algales ou de moules<br />

L'épreuve biologique utilisant du poisson nécessite habituellement des quantités<br />

relativement importantes d'échantillons, car le matériel à tester doit être dissous dans<br />

d'assez gros volumes d'eau pour conserver le poisson à tester. En outre, les réponses<br />

dose-délai de survie du poisson sont souvent fluctuantes. Pour surmonter la difficulté<br />

et utiliser une méthode d'épreuve rapide et sensible, on a appliqué un test hémolytique<br />

de dépistage des ichtyotoxines. De fait, de nombreuses ichtyotoxines comme celles<br />

de Prymnesium parvum (Shilo, 1967), Amphidinium carteri (Yasumoto et al., 1987),<br />

Chrysochromulina polylepis (Yasumoto et al., 1990) et la maïtotoxine de<br />

Gambierdiscus toxicus (Nakajima et al., 1981) sont des

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