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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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d dt=du dt6;5d(gm)Ordx4. UNE ALTERNATIVE : LES MODÈLES DE CALOTTES.l’on peut soustraire degobservé, et qui donne accès àgm. Cette dernière quantité permet de calcu<strong>le</strong>rdt, avecuen mm etgmengals. dtest relativement indépendant des effetsvisco-élastiques, et peut être comparé à son estimation à partir du modè<strong>le</strong> (voir la figure III.18).La figure III.17 montre clairement que <strong>le</strong>s variations actuel<strong>le</strong>s de l’épaisseur de glace consistent enune accumulation importante sur la Péninsu<strong>le</strong>, sur l’intérieur de l’Antarctique Ouest, et une bonnepartie de l’intérieur de l’Antarctique Est. On a vu que <strong>le</strong>s observations de l’évolution récente du taux deprécipitations est cohérente avec ces résultats : Mos<strong>le</strong>y-Thompson et al. (1995) constate une augmentationdes précipitations au Pô<strong>le</strong>, Morgan et al. (1991) sur <strong>le</strong>s terres de Wilkes et de façon moins certaine surl’Antarctique Ouest et la Péninsu<strong>le</strong>. Dans <strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong> taux d’ablation par <strong>le</strong> biais des plates-formess’est éga<strong>le</strong>ment accru, au moins sur <strong>le</strong>s côtes de la Péninsu<strong>le</strong>. Une augmentation de l’épaisseur de glacedu plusieurs dizaines de centimètres par an sur la Péninsu<strong>le</strong> et <strong>le</strong> plateau de Hollick-Kenyon semb<strong>le</strong>donc peu réaliste. Toujours d’après Wahr et al. (1995), l’épaisseur de glace diminue sensib<strong>le</strong>ment surl’ensemb<strong>le</strong> des côtes de l’Antarctique Est et sur une partie des régions intérieures, comme la Terre de laReine Maud et de Wilkes. Ces résultats sont plus surprenants, aucune mesure n’indiquant d’accélérationrécente du taux de vêlage <strong>le</strong> long des côtes de la partie Est, et <strong>le</strong> taux d’accumulation ayant augmentérécemment sur la Terre de Wilkes comme indiqué par Morgan et al. (1991).Les limites de ce genre de modélisations sur des évolutions à court terme proviennent certainementde <strong>le</strong>ur incapacité à simu<strong>le</strong>r de façon réaliste et précise <strong>le</strong> comportement des plates-formes, moins régulierque celui des précipitations. On a vu que <strong>le</strong>urs conditions de stabilité sont encore mal connues. Lesmodè<strong>le</strong>s ne peuvent prendre en compte tous <strong>le</strong>s effets qui gouvernent <strong>le</strong>ur équilibre, et n’intègrent pasdes comportements de variation brusque de cet équilibre, type effondrement chaotique. Les modè<strong>le</strong>s decalottes donnent certainement de bons résultats sur <strong>le</strong>s régions où <strong>le</strong> bilan de masse dépend principa<strong>le</strong>mentdes variations de taux d’accumulation, mais sont moins probants sur cel<strong>le</strong>s où l’effet de l’évacuationest prédominant (régions côtières et calotte marine).115

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