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CHAPITRE IV. INTERPRÉTATION GÉOPHYSIQUE DES RÉSULTATS.De façon assez similaire à ce qui avait été constaté sur <strong>le</strong>s vitesses horizonta<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s vitesses vertica<strong>le</strong>schangent peu de la solution ENS 96 à la solution ENS 97. Une fois de plus, el<strong>le</strong>s sont toutes dirigées vers<strong>le</strong> haut.Sur la région Australie/Pacifique, <strong>le</strong>s vitesses ENS demeurent inférieures à 9 mm/an , un maximumsur la station de Macquarie. La vitesse ENS 96 y atteignait déja 7 mm/an. La cohérence régiona<strong>le</strong> surcette zone est bonne, puisque <strong>le</strong>s vitesses de remontée ENS 97 sur Macquarie, Chatham et Aucklandsont comprises entre 7,5 et 9 mm. Il s’agit de va<strong>le</strong>urs assez é<strong>le</strong>vées, supérieures de quelques millimètrespar an aux vitesses ITRF 97 sur <strong>le</strong>s mêmes stations, comprises entre 2 et 4 mm/an. Les barres d’erreurssur <strong>le</strong>s vitesses vertica<strong>le</strong>s ENS 97 sont du même ordre de grandeur que <strong>le</strong>s vitesses el<strong>le</strong>s-mêmes, <strong>le</strong>sdeux solutions restent donc compatib<strong>le</strong>s, avec des vitesses positives. La bonne cohérence régiona<strong>le</strong>de cet ensemb<strong>le</strong> de mouvements peut refléter soit un effet de remontée réel (influence lointaine de ladéglaciation antarctique sous forme de rebond visqueux?) soit un systématisme dans <strong>le</strong> rattachement ausystème de référence. Les vitesses étant calculées sur <strong>le</strong>s séries temporel<strong>le</strong>s rattachées à l’ITRF 97, un telphénomène suppose une dérive systématique des différences de positions entre stations au cours des 4ans de mesure, dérive qui devrait être perceptib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s variations des paramètres de transformation.Un tel systématisme non détecté paraît donc assez peu probab<strong>le</strong>.La vitesse de Kergue<strong>le</strong>n a légèrement augmenté dans la solution ITRF 97 par rapport au résultat ITRF96, pour atteindre 9 mm/an, alors que la vitesse ENS diminue, jusqu’à 2 mm/an seu<strong>le</strong>ment. Une fois deplus, <strong>le</strong>s incertitudes sur la vitesse ENS 97, de plus d’un centimètre par an, rendent <strong>le</strong>s deux solutionscompatib<strong>le</strong>s, mais <strong>le</strong>s interprétations plus hasardeuses.Sur la station de Santiago, la vitesse ITRF ne change pas, restant aux a<strong>le</strong>ntours de 8 mm/an, alors quela solution rattachée ENS 97 montre une vitesse vertica<strong>le</strong> toujours positive, mais négligeab<strong>le</strong>, inférieureà 2 mm/an. L’incertitude sur cette station, d’un centimètre par an à nouveau, évite une incompatibilitéentre <strong>le</strong>s solutions ENS 97 et ITRF 97, mais cette vitesse réduite à 2 mm/an constitue un résultat biensurprenant. La vitesse vertica<strong>le</strong> ENS 96, de plus de 17 mm/an, était largement supérieure au résultatITRF 96. On a vu qu’un mouvement de remontée important sur Santiago, proche de la zone de subductiondes plaques Nazca/Amérique du Sud, pouvait correspondre à des modè<strong>le</strong>s géophysiques surcette région, et se trouvait conforté par d’autres observations de géodésie spatia<strong>le</strong> (Ruegg 1999). Lerattachement par transformation à 7 paramètres des mêmes solutions libres journalières à un systèmede référence différent, mais affichant une vitesse identique sur cette station de Santiago, suffit à annu<strong>le</strong>rune composante vertica<strong>le</strong> importante. Cela peut être <strong>le</strong> symptôme d’un problème concernant l’ensemb<strong>le</strong>du réseau, plus précisément son comportement lors du rattachement par transformation. Le fait de nedisposer que d’une station sur l’Amérique du Sud (on a vu dans <strong>le</strong> chapitre II de cette partie pourquoi)ne permet pas de vérifier s’il s’agit d’un problème lié à cette station seu<strong>le</strong>ment, ou si <strong>le</strong>s vitesses sur toutela région se comportent de la même façon.Sur <strong>le</strong> continent Antarctique même, <strong>le</strong>s vitesses ENS 97 changent assez peu par rapport à la solutionENS 96 : on observe une légère diminution généra<strong>le</strong>, sauf sur la station de Dumont où la vitesse devientéga<strong>le</strong> à plus de 2,6 cm/an. Toutes <strong>le</strong>s autres vitesses de l’Antarctique Est sont comprises entre 5 mm/anà Davis et 1,4 cm/an à McMurdo. On conserve donc la bonne cohérence régiona<strong>le</strong> déja obtenue dans lasolution ENS 96 ainsi qu’une bonne compatibilité avec des vitesses vertica<strong>le</strong>s visqueuses des modè<strong>le</strong>s derebond post-glaciaire. Comme pour la solution ENS 96, la vitesse maxima<strong>le</strong> de remontée est obtenue surla station de McMurdo (14 mm/an), ce qui correspond assez bien aux prédictions des différents modè<strong>le</strong>sde rebond (voir <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au II.3 page 58). La proximité de la mer de Ross et de la plate-forme glaciaire260

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