Télécharger le mémoire - Recherche - Ign
Télécharger le mémoire - Recherche - Ign
Télécharger le mémoire - Recherche - Ign
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
x3. ACTIVITÉ IONOSPHÉRIQUE.TAB. I.2 - Comparaison de répétitivités moyennes (lignes de base du réseau global), pour 4 périodes de 6 jours consécutifsdébut 1995, et pour <strong>le</strong>s 3 composantes. Les chiffres sont en mm.Période 1 2 3 4Est 15 21,4 30,2 37,7 28,725 37,1 35,5 42,4 54,8Nord 15 23,0 26,2 36,5 32,725 35,5 35,7 43,6 52,0Verti. 15 20,4 26,6 22,1 24,025 38,9 34,6 43,0 33,9Dans <strong>le</strong> but de quantifier l’effet du bruit ionosphérique non éliminé par cette combinaison linéairesur <strong>le</strong>s stations antarctiques directement, nous avons essayé de faire varier l’ang<strong>le</strong> de coupure du calcul.L’effet du retard ionosphérique est plus important sur la composante vertica<strong>le</strong> que sur <strong>le</strong>s composanteshorizonta<strong>le</strong>s. Dans l’ensemb<strong>le</strong> du traitement de données, cet ang<strong>le</strong> de coupure était égal à 15, on neretient donc que <strong>le</strong>s données provenant de satellites dont l’élévation est supérieure ou éga<strong>le</strong> à 15.Comme ce sont <strong>le</strong>s signaux provenant des satellites dont l’élévation est la plus basse qui traversentla portion la plus importante d’ionosphère et sont <strong>le</strong> plus sensib<strong>le</strong>s à ce retard, augmenter l’ang<strong>le</strong> decoupure devrait éliminer en partie <strong>le</strong> bruit ionosphérique. Nous avons donc choisi de traiter 4 semainesde données, début 1995, avec un ang<strong>le</strong> de coupure de 25, et comparer <strong>le</strong>s résultats au calcul effectuésur la même période avec l’ang<strong>le</strong> de coupure de 15. L’inconvénient de l’augmentation de l’ang<strong>le</strong> decoupure est que cela revient à supprimer des données, la qualité généra<strong>le</strong> de la solution (composanteshorizonta<strong>le</strong>s) doit donc être moins bonne. La figure I.9 montre un exemp<strong>le</strong> des répétitivités obtenues enfonction de la longueur de la ligne de base, pour la solution traitée à 25et cel<strong>le</strong> à 15. Le changementd’ang<strong>le</strong> de coupure dégrade la qualité de la solution, puisque la répétitivité calculée sur une période de6 jours est supérieure. Les répétitivités moyennes sur l’ensemb<strong>le</strong> des lignes de base du réseau global (11stations) sont regroupées dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au I.2, pour <strong>le</strong>s 4 semaines considérées, et <strong>le</strong>s 3 composantes. Ladégradation des répétitivités sur la composante vertica<strong>le</strong> avec l’augmentation de l’ang<strong>le</strong> de coupure neva pas à l’encontre de la théorie et des résultats du modè<strong>le</strong> proposé par Brunner et Gu (1991). Il faut tenircompte de la diminution de la quantité tota<strong>le</strong> de données que <strong>le</strong> rejet des élévations inférieures à 25entraîne, et de la dégradation spécifique à la composante vertica<strong>le</strong> due à la couverture zénitha<strong>le</strong> encoredégradée par rapport aux conditions norma<strong>le</strong>s antarctiques. Par ail<strong>le</strong>urs, ces répétitivités font allusionsà des solutions sur des sessions de 24h, sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s l’effet ionosphérique doit être en partie moyenné.Ces différentes observations expliquent que nous n’avons pas cherché à implanter dans <strong>le</strong> logicielscientifique de traitement GPS un modè<strong>le</strong> amélioré de correction ionosphérique. Le traitement par sessionsde 24h devrait suffire à corriger <strong>le</strong>s variations quotidiennes du TEC, qui sont par ail<strong>le</strong>urs peu importantesau dessus des Pô<strong>le</strong>s (voir la figure I.8). La variations soudaines dues aux orages é<strong>le</strong>ctromagnétiques,et <strong>le</strong>s variations à long terme provoquées par l’évolution de l’activité solaire sont plus gênantes.Améliorer <strong>le</strong>s corrections ionosphériques à l’intérieur du traitement GPS devrait donc être une étape supplémentairedu traitement des spécificités du GPS en milieu polaire.141