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x3. CALCUL EN RÉSEAU ÉLARGI.existent, ce qui est <strong>le</strong> cas sur toutes <strong>le</strong>s stations IGS) extrapolées depuis l’époque 97,0 grâce aux vitessesde l’ITRF 96. On a choisi de contraindre la station de Kergue<strong>le</strong>n à sa position ITRF 96 à 5 mm près enplanimétrie, 2 cm en altimétrie. Le choix de cette station se justifie par sa proximité géographique del’Antarctique (la ligne de base Davis-Kergue<strong>le</strong>n mesure seu<strong>le</strong>ment 2100 km, aucune autre station ne sesitue plus près) et la bonne qualité de la détermination de ses positions et vitesses dans l’ITRF (donnéesdisponib<strong>le</strong>s depuis 1993, colocalisation avec une station DORIS). Les positions a priori des autres sitessont cel<strong>le</strong>s de l’ITRF 96, avec <strong>le</strong>s contraintes, comme précédemment, de 0,5 m sur la planimétrie, 1 msur l’altitude. Cette façon de rattacher <strong>le</strong> réseau à un système de référence comporte un risque d’erreur,déjà exposé. Le fait d’employer une seu<strong>le</strong> station(de référence))permet de bloquer la translation del’ensemb<strong>le</strong> du réseau, en laissant libre la rotation et <strong>le</strong> facteur d’échel<strong>le</strong>.Un second calcul, effectué à titre expérimental sur une courte période (120 jours au début de l’année1997), consiste à utiliser trois stations de référence, en <strong>le</strong>s fixant de la même façon à <strong>le</strong>ur positions ITRF 96extrapolées au cours du temps. Il fixe <strong>le</strong> réseau de manière beaucoup plus importante, puisqu’il interditnon seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s translations, mais aussi <strong>le</strong>s rotations et <strong>le</strong>s changements d’échel<strong>le</strong> du réseau. Lesstations choisies sont cel<strong>le</strong>s de Kergue<strong>le</strong>n, Hobart et Santiago du Chili, à la fois en raison des garanties dequalité qu’el<strong>le</strong> offrent d’après <strong>le</strong>s critères ITRF 96 (Boucher et al. 1998), que ce soit la longueur des sériesà partir desquel<strong>le</strong>s ont été calculées <strong>le</strong>s solutions ITRF ou la colocalisation avec d’autres techniques, etde <strong>le</strong>ur répartition géographique (voir carte II.11). On peut noter que la station de Santiago du Chili,bien que faisant partie des stations de référence IGS 1 , se révé<strong>le</strong> très diffici<strong>le</strong> à traiter : plus fréquemmentque toutes <strong>le</strong>s autres stations, même cel<strong>le</strong>s situées en Antarctique, ses données posent des problèmesà l’inversion, en particulier lors de la procédure de nettoyage. El<strong>le</strong> a néanmoins été retenue commestation de référence, étant la seu<strong>le</strong> station IGS exploitab<strong>le</strong> sur l’Amérique du Sud, donc nécessaire à unegéométrie acceptab<strong>le</strong> du réseau des stations de contraintes ou de rattachement.Les positions a priori des stations de Kergue<strong>le</strong>n, Hobart et Santiago ont été contraintes à <strong>le</strong>ur position/vitesseITRF 96 à 5 mm près pour la planimétrie, 2 cm pour l’altitude, toutes <strong>le</strong>s autres stationscontraintes comme précédemment à 50 cm en planimétrie, 1 m en altimétrie.Tous <strong>le</strong>s autres paramètres du calcul (ang<strong>le</strong> de coupure en élévation, estimation des paramètres troposphériques)sont identiques à ceux utilisés lors du traitement en réseau local sur <strong>le</strong>s stations antarctiques.Les orbites utilisées sont <strong>le</strong>s orbites IGS fixes, aucune tentative de réévaluation n’a été faite sur cette partiede l’étude traitant un réseau élargi. La procédure de calcul utilisant la réévaluation des orbites est trèscoûteuse en temps de calcul et espace disque, et diffici<strong>le</strong>ment applicab<strong>le</strong> à un réseau de 11 stations traitéen sessions journalières sur une période tota<strong>le</strong> de 4 ans.3.1.2. Qualité de la solution.Les répétitivités moyennes pour des périodes de 6 jours consécutifs sont données par <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au II.2pour chaque composante de toutes <strong>le</strong>s lignes de base sur l’Antarctique (ligne de base entre deux stationssur <strong>le</strong> continent) pour <strong>le</strong>s trois types de calculs effectués (en réseau libre, en contraignant la station deKergue<strong>le</strong>n, en contraignant <strong>le</strong>s trois stations de Kergue<strong>le</strong>n, Hobart et Santiago.).L’évolution des répétitivités moyennes en fonction de la longueur de la ligne de base est représentéefigure II.13 pour toutes <strong>le</strong>s lignes de base du réseau, et par la figure II.12 pour <strong>le</strong>s lignes de base entre<strong>le</strong>s stations du continent antarctique seu<strong>le</strong>ment. Comme <strong>le</strong> calcul avec trois stations de référence n’a été1:On désignera ainsi <strong>le</strong>s stations IGS incluses obligatoirement dans tous <strong>le</strong>s calculs d’orbites par <strong>le</strong>s différents centres. Aunombre de 13 dans l’ITRF 94, el<strong>le</strong>s sont passées à 47 dans l’ITRF 96 et 51 dans l’ITRF 97.171

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