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x3. LE CAS PARTICULIER DE L’ANTARCTIQUE : CALOTTE GLACIAIRE.dans <strong>le</strong> cas des modè<strong>le</strong>s relaxés, et 16 cm/an dans <strong>le</strong> cas des modè<strong>le</strong>s diffusifs.Un autre point remarquab<strong>le</strong> est l’effet de bourre<strong>le</strong>t obtenu dans <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s diffusifs, très exagéré car <strong>le</strong>fait de négliger la composante vertica<strong>le</strong> de la vitesse dans <strong>le</strong>s mouvements de fluide favorise un flux canaliséen surface. A une zone de mobilité dans un sens correspond forcément une zone de mobilité concentriqueen sens inverse afin d’assurer la conservation globa<strong>le</strong> de la matière. Ce phénomène, très accentuédans <strong>le</strong> cas régional, devient excessif dans <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> local. L’autre faib<strong>le</strong>sse de l’approche diffusive résidedans la prise en compte d’une profondeurHdans l’asthénosphère en dessous de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s sollicitationsde la surface ne sont plus transmises. Cette profondeur est arbitraire et sans signification physique, maisinfluence <strong>le</strong> coefficient de diffusionDa.La figure II.25 présente la vitesse vertica<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong> du soc<strong>le</strong> donnée par <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> SGVE. On retrouve <strong>le</strong>sFIG. II.25 - Vitesse actuel<strong>le</strong> vertica<strong>le</strong> sur l’Antarctique à partir du modè<strong>le</strong> SGVE, en cm/an. (Le Meur 1996).vitesses positives <strong>le</strong>s plus fortes aux a<strong>le</strong>ntours des deux plates-formes de Filchner-Ronne et Ross, près del’Antarctique Ouest, où la différence d’épaisseur de glace depuis <strong>le</strong> LGM est la plus sensib<strong>le</strong>. La réponseest régionalisée, comme pour <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s élastiques, avec la présence d’un bourre<strong>le</strong>t atténué, influencépar <strong>le</strong>s effets de bord du calcul. Les va<strong>le</strong>urs maximum de 10 cm/an près de la plate-forme de Ronne sontun ordre de grandeur au dessus des résultats obtenus sur <strong>le</strong>s mêmes régions à partir des modè<strong>le</strong>s de rebondappliqués aux scénarios de déglaciation. La cause principa<strong>le</strong> est une différence importante dans lachronologie de la variation glaciaire obtenue par l’une ou l’autre approche. Dans l’élaboration d’histoiresretraçant la déglaciation antarctique, on considère généra<strong>le</strong>ment que la calotte n’a plus subi d’évolutionmajeure depuis environ 6500 ans. Les scénarios obtenus par ces différents modè<strong>le</strong>s de calottes semb<strong>le</strong>ntmontrer que la déglaciation s’achève tout juste (voir figure II.26). Le volume maximal de glace est obtenuil y a 8000 ans, par opposition à la date de 15 000 à 18 000 ans avant notre époque pour <strong>le</strong>s scénarios dedéglaciation obtenus par inversion.Si l’on compare globa<strong>le</strong>ment l’ensemb<strong>le</strong> de ces résultats, la régionalisation de la réponse, nécessaire au réalismede ces mouvements, rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s deux modè<strong>le</strong>s régionaux et <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> SGVE. L’effet de bourre<strong>le</strong>t79

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