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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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CHAPITRE III. ANALYSE GÉODÉSIQUE DES RÉSULTATS.2. Analyse des séries temporel<strong>le</strong>s - Choix d’une technique de rattachement.Nous avons utilisé trois méthodes différentes pour rattacher <strong>le</strong> calcul en réseau libre à un système deréférence (ITRF 96 par exemp<strong>le</strong>). La première, utilisant <strong>le</strong> logiciel CATREF, se fonde sur la combinaisonde jeux de coordonnées par <strong>le</strong> biais d’une transformation à 7 paramètres. El<strong>le</strong> permet d’opérer globa<strong>le</strong>mentsur l’ensemb<strong>le</strong> du réseau, sans déformation interne : <strong>le</strong> géométrie relative des lignes de base estconservée. El<strong>le</strong> apparaît comme la moins dépendante du choix des stations de référence. L’approchechoisie pour l’évaluation de vitesses permet de décorré<strong>le</strong>r <strong>le</strong> résultat des vitesses des stations dans l’ITRF,puisque la combinaison s’effectue jour après jour, sur <strong>le</strong>s solutions journalières, en position seu<strong>le</strong>ment.Une seconde méthode utilisant <strong>le</strong> logiciel GLRED conserve ce principe d’évaluation journalière d’uneposition combinée, de manière complètement indépendante d’une session à l’autre. Il ne procède paspar combinaison, mais par ajustements sur <strong>le</strong>s positions de chaque station prise individuel<strong>le</strong>ment. Lagéométrie du réseau n’est pas conservée au cours de la transformation, qui se fait sur <strong>le</strong>s positions initia<strong>le</strong>sdes stations ramenées aux positions de référence, compte tenu des contraintes. Enfin, la techniquede rattachement à partir du logiciel GLOBK contraint davantage la vitesse des stations (même cel<strong>le</strong>s quine sont pas de référence) par rapport à cel<strong>le</strong> donnée par l’ITRF, puisqu’il commence par évaluer uneposition et un vitesse moyenne sur l’ensemb<strong>le</strong> de la série temporel<strong>le</strong>, proches des positions/vitesses ITRFcompte tenu des contraintes. Une inversion permet ensuite d’obtenir une série temporel<strong>le</strong> de positionsjournalières. Cette dernière méthode est la plus influencée par <strong>le</strong> choix des stations de référence; en effet,la position et la vitesse de ces dernières, sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s on n’évalue pas de paramètres stochastiques,seront cel<strong>le</strong>s des stations de référence (soit <strong>le</strong>s positions/vitesses de l’ITRF 96), aux contraintes près.Toutes <strong>le</strong>s techniques de rattachement utilisées permettent de retrouver sur nos séries temporel<strong>le</strong>sdes variations non linéaires. On a vu que sur la composante vertica<strong>le</strong> de la station de Casey, toutes <strong>le</strong>sséries rattachées (figures III.10, III.12, III.14 et III.16) permettent de détecter une variation brusque, puisun retour à la norma<strong>le</strong>. Sur la composante vertica<strong>le</strong> de la station de O’Higgins (figures III.11, III.13, III.15et III.17) apparaissent <strong>le</strong>s mêmes variations saisonnières, qui semb<strong>le</strong>nt périodiques de période annuel<strong>le</strong>.Nous allons montrer dans la suite que <strong>le</strong>s résultats obtenus ne sont par contre pas équiva<strong>le</strong>nts en ce quiconcerne la dispersion des séries, et <strong>le</strong>s vitesses linéaires que l’on peut en extraire.2.1. Mouvements apparents sur la composante vertica<strong>le</strong>.Nous avons déjà évoqué dans <strong>le</strong> chapitre II <strong>le</strong>s mouvements brusques observés sur la composante vertica<strong>le</strong>de la station de Casey au début et à la fin de l’année 1997, qui correspondent vraisemblab<strong>le</strong>ment aubris puis au remplacement du radome couvrant l’antenne. Une autre série temporel<strong>le</strong> présente des variationsbrusques suspectes, il s’agit de la composante vertica<strong>le</strong> de la station de Hobart, donnée ici dans saversion issue du calcul en réseau libre rattaché à l’ITRF 97 par combinaison de jeux de coordonnées (figureIII.18). On observe une variation brusque d’environ -10 cm ainsi qu’un accroissement de la dispersionau jour 226 (14 août) de l’année 1998. Les informations de l’IGS (IGSmail 2034 et 2055) font état duremplacement du récepteur <strong>le</strong> 28 octobre 1998. On peut supposer que <strong>le</strong>s problèmes d’acquisition ayantprovoqué <strong>le</strong> remplacement de la station ont eu pour première conséquence cette variation apparente de lacomposante vertica<strong>le</strong>. La date du retour à la norma<strong>le</strong> dans la série temporel<strong>le</strong> ( jour 296, soit <strong>le</strong> 23 octobre)correspond au remplacement du récepteur. Les points de la période comprise entre <strong>le</strong> jour et <strong>le</strong> jour ontété retirées de la série avant évaluation d’une vitesse vertica<strong>le</strong>.210

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