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CHAPITRE III. COMPORTEMENT ACTUEL DE LA CALOTTE GLACIAIRE ANTARCTIQUE.FIG. III.3 - Moyennes annuel<strong>le</strong>s de l’ensemb<strong>le</strong> des mesures d’accumulation sur tous <strong>le</strong>s réseaux autour de la stationdu Pô<strong>le</strong> Sud, en fonction de l’interval<strong>le</strong> de temps qu’el<strong>le</strong>s représentent.Le taux est donné en mm d’équiva<strong>le</strong>nt-eau paran, la barre d’erreur indique1pour chaque enregistrement (Mos<strong>le</strong>y-Thompson et al. 1995).va<strong>le</strong>ur actuel<strong>le</strong>, supérieure de 20%à la moyenne sur <strong>le</strong> long terme.Toujours en Antarctique Est, en un site du plateau (82oS, 43oE), des mesures de radioactivitéeffectuéesen 1986 révè<strong>le</strong>nt une accumulation moyenne de 20 mm/an entre 1955 et 1965, et de 35 mm/an à partirde 1965. Les incertitudes sur ces dernières mesures sont é<strong>le</strong>vées, puisque <strong>le</strong> taux d’accumulation estparticulièrement faib<strong>le</strong> dans cette région et que seuls deux forages ont été analysés.Sur l’Antarctique Ouest et la Péninsu<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s mêmes auteurs Morgan et al. (1991) obtiennent uneaugmentation d’au moins 20%du taux de précipitations entre 1955–1965 et la période actuel<strong>le</strong> (î<strong>le</strong>sDol<strong>le</strong>man et James Ross).La combinaison de l’ensemb<strong>le</strong> de ces résultats suggère sans aucun doute une augmentation des précipitationssur l’ensemb<strong>le</strong> de la calotte Est. La même variation sur la Péninsu<strong>le</strong> est moins certaine, puisqu’onne dispose que d’une seu<strong>le</strong> mesure.à2;51.3. Evolution récente de l’évacuation glaciaire.1.3.1. La disparition accélérée des plates-formes.L’exemp<strong>le</strong> de la plate-forme de Larsen. Depuis une vingtaine d’année, <strong>le</strong> comportement des platesformesde l’Ouest Antarctique, et plus particulièrement cel<strong>le</strong>s de la Péninsu<strong>le</strong>, fait l’objet d’une surveillanceintense. C’est <strong>le</strong> cas en tout premier lieu pour la plate-forme de Larsen, qui borde toute la côteEst de la Péninsu<strong>le</strong>, et dont la superficie diminue de façon continue depuis <strong>le</strong>s années 1940 (Rott et al.1996). Le retrait, qui a commencé par la partie la plus au Nord, au delà du Seal Nunatak (aussi appeléeLarsen A), s’est accéléré après 1975. Le suivi de son évolution grâce aux images LANDSAT (Skvarca1993), montre que sa superficie a diminué de plus de30%(soit 9300 km2) pendant la période 1975–1989.En 1991, des mesures in situ ont permis d’évaluer la vitesse de récession de son front de vêlagekm/an en certains points (Skvarca 1994).Début 1995, la diminution de sa superficie s’accélère bruta<strong>le</strong>ment, et la partie de la plate-forme appeléeLarsen A finit par disparaître tout entière en quelques semaines. Cet événement donne des argumentsaux défenseurs de l’instabilité de la calotte Ouest Antarctique : l’effondrement du Larsen A a surprisla communauté des glaciologues par sa précocité et sa rapidité, comme un phénomène qui n’était pas92

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