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Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

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CHAPITRE III. ANALYSE GÉODÉSIQUE DES RÉSULTATS.système de référence auquel on veut rattacher <strong>le</strong> réseau libre), et pour <strong>le</strong>s paramètres orbitaux des satellites,ainsi que <strong>le</strong>s paramètres d’orientation de la Terre. On obtient en sortie de la combinaison GLOBK unfichier donnant l’effet sur la solution initia<strong>le</strong> de cette combinaison, et <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs des paramètres estimés.On a choisi de présenter pour chaque méthode de rattachement utilisée <strong>le</strong>s séries temporel<strong>le</strong>s des deuxcomposantes horizonta<strong>le</strong>s sur la station de Casey, qui est la station considérée comme représentative àpartir de laquel<strong>le</strong> on donne des exemp<strong>le</strong>s de séries depuis <strong>le</strong> début, et sur la station de O’Higgins.Une comparaison généra<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>s résultats obtenus par ces différentes méthodes de rattachementpermet de dégager quelques conclusions.Toutes <strong>le</strong>s méthodes utilisées, qu’il s’agisse de la transformation à 7 paramètres ou du filtre de Kalmanappliqué à la série entière ou aux solutions journalières, permettent d’obtenir des séries temporel<strong>le</strong>sexploitab<strong>le</strong>s pour la géophysique. La dispersion (répétitivité) obtenue grâce au calcul en réseau libre étaittrop é<strong>le</strong>vée pour pouvoir déduire des séries temporel<strong>le</strong>s des vitesses linéaires ou des mouvements nonlinéaires avec une précision meil<strong>le</strong>ure que quelques centimètres. Une fois rattachées, ces solutions ontune dispersion nettement inférieure, qui permet d’en extraire des vitesses linéaires avec une précision dequelques millimètres par an. On retrouve sur toutes <strong>le</strong>s séries un déplacement apparent vers <strong>le</strong> haut de 5cm de la hauteur sur ellipsoïde de la station de Casey au début de l’année 1997, et un retour à la norma<strong>le</strong>à la fin de cette année 1997, lors du remplacement du radome.Les comparaisons effectuées entre <strong>le</strong>s résultats des différentes techniques <strong>le</strong> sont sur un échantillonvolontairement limité de stations situées sur <strong>le</strong> sol antarctique, qui ne font pas partie des stations utiliséescomme stations de référence.La station de Casey est relativement proche de la station de Kergue<strong>le</strong>n (2100 km), qui fait partie desstations de référence utilisées dans <strong>le</strong>s rattachements à 3 stations, et pas trop éloignée des stationsaustraliennes de Perth et Hobart. El<strong>le</strong> se trouve dans tous <strong>le</strong>s cas bien contrainte par la géographie desstations de référence choisies (Hobart-Kergue<strong>le</strong>n-Santiago) ou (Auckland-Perth). Les vitesses linéairesobtenues sur <strong>le</strong>s deux composantes horizonta<strong>le</strong>s sont proches d’une technique de rattachement à l’autre,sans qu’on puisse dégager de systématisme concernant <strong>le</strong> logiciel ou <strong>le</strong> jeu de stations de référenceutilisés. El<strong>le</strong>s varient entre 2,8 et 11,1 mm/an pour la composante Est, la va<strong>le</strong>ur ITRF 96 étant éga<strong>le</strong> à4,2 mm/an, et entre -14,4 et -20,3 mm/an pour la composante Nord, la vitesse ITRF 96 étant éga<strong>le</strong> à-15,1 mm/an. Ces va<strong>le</strong>urs sont donc extrêmement homogènes, et ne permettent pas de discriminationentre <strong>le</strong>s différentes méthodes. Les différences sont par contre plus sensib<strong>le</strong>s sur la composante vertica<strong>le</strong>.Toutes <strong>le</strong>s techniques permettent de mettre en évidence <strong>le</strong>s variations de hauteur d’antenne apparenteliée au radome. Les vitesses linéaires obtenues après élimination des sessions où la hauteur d’antenneapparente est perturbée varient entre 0 et 11,1 mm/an, et restent dans tous <strong>le</strong>s cas inférieure à cel<strong>le</strong>donnée par l’ITRF 96 sur la même station, de 13,9 mm/an.La situation de O’Higgins est assez différente, puisque c’est la station antarctique qui se trouve de toutefaçon être la moins bien contrainte par la géographie du réseau. La seu<strong>le</strong> station extérieure est cel<strong>le</strong> deSantiago, qui est aussi la plus proche, avec une ligne de base de plus de 3000 km. Toutes <strong>le</strong>s autres stationsextérieures sont beaucoup plus éloignées, car situées sur la partie australienne et pacifique du réseau. Onpeut donc prévoir que <strong>le</strong>s séries temporel<strong>le</strong>s sur O’Higgins seront beaucoup plus sensib<strong>le</strong>s au choix du jeude stations extérieures(de référence)puisque dans un cas (3 stations) Santiago intervient, dans l’autre (2stations) non. On observe effectivement une partition des vitesses horizonta<strong>le</strong>s, particulièrement sensib<strong>le</strong>sur la composante Nord. El<strong>le</strong> varie entre 12,2 et 13,4 mm/an pour <strong>le</strong>s solutions rattachées sur 3 stationsde référence (la va<strong>le</strong>ur ITRF 96 est de 9,1 mm/an) et entre 25,5 et 25,9 mm/an pour <strong>le</strong>s rattachements sur2 stations de référence (rattachements effectués à l’aide du filtre de Kalman). La solution rattachée par200

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